dossi ' blog ! le vent au jardin
LE VENT AU JARDIN
1. En quoi le vent joue-t-il un rôle important au jardin ?
Le vent est un déplacement d’air se mesurant en km/h à l’aide d’un anémomètre.
Au niveau du globe, le vent est indispensable. Il joue un rôle prédominant sur les masses d’air chaudes et froides, et donc indirectement sur notre climat. C’est donc grâce à lui que les températures sont régulées et que nos jardins sont si foisonnants. Même s’il peut parfois être dévastateur, il faut bien prendre conscience que sans vent et sans déplacement des masses d’air, la vie serait quasiment impossible sur terre.
2. A quoi sert un tuteurage ?
Le tuteurage est la première chose à faire lorsque vous plantez un arbre. En effet, plus la taille d’une plante est grande et plus elle risque d’être affaiblie et déracinée par le vent. Le tuteur permet le maintien de la plante durant les deux premières années qui suivent sa plantation en lui permettant de s’enraciner sans être incessamment secouée. Une fois les deux années passées, il est conseillé d’enlever tout tuteurage afin d’aider l’arbre à se stabiliser sans demeurer assisté.
Il existe trois façons de tuteurer un arbre :
- les tuteurs bois, plastiques ou métaux : rapides d’installation et économiques, c’est la façon la plus simple de tuteurer un arbre,
- l’ancrage de motte : plus souvent utilisé par les professionnels, des sangles sont enterrées pour maintenir la motte directement dans le sol ; le but est de ne pas voir les tuteurs qui peuvent être disgracieux,
- le haubanage : cette méthode est souvent réservée aux grands arbres car elle permet un maintien solide et ceci grâce à trois câbles reliés entre le milieu de l’arbre et le sol,
Il existe également des tuteurs pour les plantes vivaces relativement hautes notamment lorsqu’elles sont en fleurs. Ceux-là les maintiennent et les conservent belles plus longtemps.
3. Le vent a-t-il une influence sur les plantes en pots ?
Hormis le fait qu’il peut les mettre à terre en cas de forte tempête et de casser quelques tiges, le vent ne représente pas de réel danger pour les plantes en pots. Il s’agit des conséquences indirectes du vent qui peuvent mettre ses plantes en péril.
En effet, le vent possède un certain pouvoir desséchant sur les plantes et le substrat. L’arrosage doit donc être régulièrement suivi pour une plante en pot toujours exposée au vent et surveillée après une tempête. Si la plante venait à manquer d’eau, le feuillage finirait par se dessécher à son tour, rendant la plante peu esthétique et fragilisée.
Le vent et l’arrosage sont donc deux choses qui sont intimement liés au jardin.
4. Certaines plantes sont-elles plus sensibles que d’autres au vent ?
En effet, toute les plantes n’ont pas la même résistance au vent. Certaines vivant dans des conditions arides sont bien armées car peu de végétation s’y développe, le vent est donc permanent. En revanche, d’autres, vivant naturellement en sous-bois ou dans des milieux habituellement confinés, ne pourront se développer correctement si vous les placez dans votre jardin en plein vent dominant. De même, certaines plantes peu rustiques se sont tout de même acclimatées sous nos latitudes, mais pour leur bien-être, veillez à ne pas les placer en courant d’air froid (nord et est) sans quoi leur rusticité serait fortement diminuée.
Il existe aussi une catégorie de plantes vivant naturellement sur le littoral, celles-ci sont adaptées aux vents et aux embruns marins. On peut citer par exemple les argousiers, pins (pour la plupart), genévriers, graminées ou orpins.
De manière générale, les plantes à gros feuillage sont sensibles aux vents qui les abîment, celles au feuillage fin et linéaire sont, quant à elles, mieux adaptées.
Plantes sensibles au vent |
Plantes sensibles au vent et courant d’air froid |
Plantes peu sensibles |
- Arbres à gros feuillages (Catalpa, Paulownia, etc…)- Bulbes à fleurs- Clématites- Fougères- Hostas- Vivaces de grand développement ou à hampes florales (Aster, Delphinium, | - Agapanthes- Bougainvilliers- Eucalyptus- Jasmins grimpants- Laurier rose- Palmiers- Phormium | - Arbres caducs (aubépine, bouleaux, charme, être, tilleul, etc…)- Arbustes caducs (pour un grand nombre)- Graminées- Vivaces rampantes (Arabis, Armeria, Thymus)- Conifères |
5. Comment limiter le vent dans son jardin ?
e vent peut être nuisible au jardin. Il existe des moyens pour limiter les courants d’air afin de protéger les plantes plus sensibles que d’autres. Cependant, il est impossible d’éliminer complètement le vent dans un jardin.
Vous pouvez tout d’abord opter pour la plantation de haies plus ou moins hautes qui protégeront les plantes du jardin. Il faut savoir qu’une haie d’un mètre de haut protège 10 mètres au sol. Parallèlement, vous pouvez planter des arbres au feuillage dense qui feront écran. Si vous le souhaitez vous pouvez associer tout cela dans le but de former des massifs de plantes de différentes hauteurs (arbres, arbustes et plantes vivaces). Votre jardin sera paysagé et les plantes sensibles aux courants d’air seront naturellement protégées.
N’oubliez pas que des plantes de différentes hauteurs au sein d’un jardin coupent plus radicalement le vent qu’une haie linéaire entourant tout le jardin.
En ce qui concerne les terrasses et balcons, le désir de se couper complètement du vent peut être fréquent. C’est pourquoi vous pourrez opter pour des panneaux en bois ou des claustras que vous positionnerez aux endroits stratégiques.
6. Un potager est-il plus sensible aux effets du vent qu’un massif d’arbustes et de vivaces ?
Peu nombreux sont les potagers où la terre n’est pas conservée à nue tout au long de l’année. Le fait de pailler ces surfaces de cultures légumières ou fruitières n’est pas encore entré dans les habitudes du jardinier. En revanche, un sol nu est beaucoup plus sensible aux effets desséchants du vent, tout cela rendant l’arrosage obligatoire et régulier.
Les cultures du potager sont bien souvent de petite taille, ce qui empêche le vent d’être freiné. Chaque plante ne peut avoir un rôle de protection sur l’autre et le vent est d’autant plus agressif. Il faut savoir que même avec une légère brise, la terre se dessèche très rapidement si les conditions climatiques sont ensoleillées. Néanmoins, l’ombre n’étant pas recherchée dans un potager, entourez simplement ces carrés de culture de petites haies de moins d’un mètre. Choisissez des petits fruits (framboisiers, cassis, groseilles, …) ou des Pommiers en cordon par exemple.
Dans un massif, les différentes hauteurs de plantes forment naturellement un brise-vent et une protection l’une envers l’autre. De plus la présence de plantes vivaces et d’un paillage permet d’isoler la terre et de la garder fraîche et humide plus longtemps.
7. Le vent est-il plus dangereux en hiver qu’en été ?
Cette question peut paraître étonnante mais le vent n’a pas du tout la même influence sur une plante en hiver ou en été.
En été, la chaleur combinée au vent dessèche l’atmosphère, les plantes et le sol. Comme pour les plantes en pot, il faut donc veillez à planter les bonnes espèces si l’endroit est fortement venté. L’arrosage doit aussi être suivi si toutefois les conditions climatiques ne sont pas pluvieuses. Une fois le feuillage d’une plante desséché par le vent, les plaies occasionnées sont irréversibles. Vous devrez attendre l’année suivante pour qu’elle reforme à nouveau un feuillage sain. Pour les plantes persistantes, le problème peut perdurer plusieurs années car le renouvellement naturel du feuillage est beaucoup plus long.
En hiver, le vent à toujours un effet desséchant, mais à celui-là vient s’ajouter un ressenti de froid plus accentué. Comme pour l’être humain, une plante ressent le froid plus intensément si le vent est davantage présent. La vigueur de la plante peut ainsi être soumise à rude épreuve et sa limite de rusticité abaissée. Vous devrez d’autant plus protéger les plantes en pot du vent direct, beaucoup plus fragiles que celles du jardin.
8. Un arbuste s’est couché sous l’effet du vent mais n’est pas déraciné, comment faire ?
Le problème peut être réparé mais tout dépend de la taille de l’arbre ou de l’arbuste.
Pour un arbuste de petite taille, vous devrez tout simplement le redresser en le tuteurant solidement, il se ré-enracinera facilement et reprendra sa forme naturelle. En revanche, prenez soin de le retailler ; le système racinaire ayant été arraché ou abimé en partie, il faut rééquilibrer le volume tiges / racines pour faciliter la reprise. Arrosez ensuite abondamment, et incorporez si possible un stimulant racinaire à votre sol.
Pour un arbre ou un arbuste inférieur à trois mètres, il est toujours possible de le redresser en fonction de l’ampleur des dégâts. Pour cela, vous devrez vous munir d’un tire-fort ou d’un véhicule équipé d’un treuil. Tout comme pour le petit arbuste, redressez-le et tuteurez-le solidement en le haubanant si possible. Retaillez également fortement le branchage d’au moins ¼ de sa taille afin d’éviter à la plante de s’épuiser inutilement. Pour finir, épandez un stimulant racinaire pour l’aider à se ré-enraciner rapidement puis arrosez abondamment pendant au moins les deux mois suivants.
Pour les arbres de plus grande taille ou en cas d’éclatement du tronc, vous devrez l’abattre car la reprise sera quasiment impossible. De la même façon, en cas de cassure de certaines branches, vous devrez les soignez afin d’éviter aux blessures d’être accessibles aux maladies comme aux insectes. (Voir question 10)
9. Mes plantes vivaces ou annuelles sont à terre après un coup de vent, que dois-je faire ?
Une plante vivace est beaucoup moins sensible aux blessures qu’un arbre ou un arbuste. Pour éviter aux plus grandes de se casser par grand vent, n’hésitez pas à les tuteurer avec des tuteurs spécialement conçus pour les plantes vivaces.
Au cas où le mal serait déjà fait, redressez-les puis tuteurez-les. Coupez également toutes les parties cassées ou abîmées. Même si votre vivace est complètement cassée au niveau du sol, n’ayez crainte, elle repoussera après seulement quelques semaines. Seule la floraison sera temporairement détruite mais il vaut mieux tout couper au ras du sol et redonner une bonne vigueur à la touffe que de la laisser dépérir. Vous pouvez si vous le souhaitez, leur apporter un fertilisant liquide riche en azote qui leur donnera un coup de fouet pour repartir.
10. Une branche s’est cassée lors d’une tempête, comment réparer la plaie occasionnée ?
La gravité de la blessure est variable en fonction de la grosseur de celle-ci. L’arrachement par le vent se situe très souvent à l’aisselle d’une branche, rendant la blessure plus grave qu’une coupure en plein milieu d’une même branche. Pour cela, vous devez prendre soin de bien réparer cette blessure sans quoi l’arbre ou l’arbuste deviendra plus faible et sera susceptible d’être infecté par les maladies et les parasites.
Afin d’exécuter cette tâche, vous devrez commencer par nettoyer la plaie dans le but de la rendre la plus propre et la plus nette possible. Pour ce faire, utilisez de l’eau préalablement bouillie puis refroidie afin de la débarrasser d’un maximum de bactéries. En ce qui concerne le sécateur ou le couteau de coupe, nettoyez-les à l’alcool à 90° pour les désinfecter.
Une fois la plaie nettoyée, étalez sur celle-ci un baume cicatrisant à base d’essence de térébenthine. Celui-ci viendra créer un pansement à travers lequel insectes et champignons ne pourront pas s’installer. N’hésitez pas à étaler ce baume au-delà de la blessure pour étancher le pansement.
La plaie restera une fois soignée, mais la plante finira par cicatriser tôt ou tard.
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margousier dossi ' blog
Le Neem ou Margousier : très ancien remède ayurvédique
Le Neem (Azadirachta indica) appartient à la famille des Méliacées. Le genre Azadirachta ne compte que 2 espèces d'arbres originaires d'Asie : Azadirachta excelsa vient de Malaisie et du Vietnam tandis que Azadirachta indica aux vertus thérapeutiques reconnues depuis très longtemps en médecine ayurvédique est issu d'Inde.
Le neem, contre la fièvre et le paludisme
Azadirachta indica, neem, margousier ou lilas des Indes est donc un arbre originaire d'Asie du sud-est et de la péninsule indienne, qui a été progressivement également planté en Afrique pour son aspect ornemental mais surtout pour ses attributs médicinaux. Sa faible rusticité (4°C) ne permet pas sa culture en Europe sauf sous serre.
Malgré son nom, il ne doit pas être confondu avec un autre arbre appelé aussi lilas des Indes
Il se présente comme un petit arbre pouvant atteindre 15 à 20m de haut avec un tronc droit, et des branches qui forment une couronne arrondie et ample. Ses grandes feuilles de 20 à 40 cm de long sont composées de nombreuses folioles fortement dentées. Elles sont persistantes sauf si l'arbre doit faire face à une forte sécheresse.
Des petites fleurs blanches à l'odeur de miel sont réunies en grappes lâches qui donnent des fruits charnus, légèrement allongés, comme des olives, contenant une (parfois deux) amande à partir desquelles est extraite l'huile de neem par première pression à froid.
Cette huile, mais également l'écorce et les feuilles renferment des composés terpéniques, principalement l'azadirachtine, insectifuge.
Les vertus médicinales du neem
En sanskrit, Azadirachta signifie "qui procure bonne santé" ou "qui soigne tous les maux". Plus précisément, l'écorce a une action tonifiante sur l'organisme et prévient ou combat les accès de fièvre. Les feuilles, amères et astringentes, auraient des propriétés anti-inflammatoires, utilisées avec succès notamment contre le paludisme bien que les études scientifiques divergent parfois.
L'huile de neem, plus connue sous nos latitudes, est appréciée pour ses vertus cutanées : hydratante, regénérante, elle sert d'onguent capillaire contre les pellicules et les poux ; elle est aussi antiseptique et antibactérienne, dans la lutte contre l'eczéma, ou l'acné.
Le neem s'avère également être un insecticide efficace inhibant les larves d'insectes et le développement des imagos, ce qui rend l'huile efficace contre les moustiques et les mouches.
Le neem s'achète en pharmacie, en herboristerie ou en magasins nature. Il se présente et s'utilise de différentes façons :
- en cataplasme : la poudre de feuilles et/ou d'écorce de neem peut être utilisée en cataplasme, en étant mélangée à un peu d'eau pour en faire une pâte ; elle soignera les petits problèmes de peau.
- en huile, elle servira à renforcer les ongles, à traiter les poux et pellicules des cheveux, à repousser les moustiques ou à soigner acné ou eczéma par exemple. Elle doit toujours être utilisée diluée à 20% avec une autre huile végétale.
Attention à ne jamais ingérer de l'huile de neem à cause de la puissance insecticide de l'azadirachtine qu'elle contient.
L'utilisation des plantes pour se soigner doit se faire en demandant préalablement conseil à un médecin, pharmacien ou herboriste. Les femmes enceintes, les personnes atteintes de maladies chroniques et graves ou prenant des médicaments, doivent consulter un médecin avant de faire de l'automédication pouvant entrainer des effets indésirables, notamment des interactions médicamenteuses.
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slow gardening
Qu'est-ce que le slow gardening ?
Le slow gardening semble être une tendance venant s'inscrire logiquement dans les pas de celle du slow food, basée également sur une façon de vivre davantage en lien avec la nature, avec ses propres besoins et envies, sans céder aux sirènes incessantes du consumérisme. Certes, mais que promet ce concept de "jardinage lent" qui fleure bon le marketing, venu tout droit des Etats-Unis ?
Jardinez sans vous stresser
Il va de soi que lorsqu'on s'adonne au jardinage, il s'agit en général d'une passion, d'un loisir que l'on prend plaisir à pratiquer. Il serait donc dommage de se stresser pour des escargots & limaces qui ne cessent de grignoter un peu plus chaque nuit votre plate-bande d'oeillet d ' inde ! Pourtant, je vous l'accorde, c'est vraiment agaçant, mais : keep cool, comme on pourrait dire outre-Atlantique, ou restez zen !
Cultiver et ornementer votre espace extérieur ne doit pas vous transformer en stakhanoviste du jardinage avec son plan de potager, son calendrier de semis et de récolte, son organisation d'arrosage, son planning de tontes de pelouse, ses séries de conserves et bocaux, etc. Sinon, tout ce qui doit être un plaisir va rapidement se transformer en corvées : exactement l'effet inverse que celui recherché initialement pour se changer les idées après le travail !
Prenez le temps, profitez, soyez attentif à l'environnement, posez-vous dans un transat, sur une chaise de jardin ou dans l'herbe, et regardez, observez, écoutez pour renouer avec la nature et intervenez en fonction de ce qui vous semble opportun plutôt que d'obéir à des diktats lus ou entendus ici et là.
Jardinez bio de façon écologique
Pour pouvoir s'allonger dans l'herbe avec une pâquerette entre les lèvres, mieux vaut que vous n'ayez pas pulvérisé d'herbicides sur la pelouse. On l'écrit et on le répète sans arrêt sur le présent site, optez pour un potager bio et n'utilisez pas d'intrants chimiques (pesticides, fongicides, herbicides, engrais…) : ils sont non seulement nocifs pour la biodiversité, la pollinisation, les auxiliaires utiles, mais, en plus, ils empoisonnent vos fruits et légumes cultivés avec "amour" et peuvent vous rendre gravement malade, ainsi que vos proches, vos enfants et vos animaux de compagnie.
Jardinez local et de saison
Le slow gardening se rapproche le plus de la slow food lorsqu'il est question du "local". Bien sûr, on ne parlera pas de circuits courts pour le slow gardening mais, en ce qui concerne le choix des végétaux pour planter au jardin potager comme au jardin d'ornement, on optera pour des espèces endémiques de la région. D'une façon générale, il est facile d'observer que la nature fait bien les choses : ainsi, la présence naturelle de certaines espèces végétales exclusivement dans une région géographique délimitée, n'est pas le fruit du hasard, c'est justement que le climat, la nature du sol, l'exposition, entre autres, correspondent précisément aux besoins de ces végétaux. Vous l'aurez peut-être expérimenté à vos dépens : l'olivier que vous aimez tant lorsque vous êtes en vacances en Provence et que vous vous êtes offert pour votre jardin du Doubs ne s'est jamais épanoui et a fini par mourir. Rien d'anormal. Et pour les saisons, le principe est identique : même en serre, vous aurez bien du mal à obtenir des fraises à Noël !
Attention également aux achats compulsifs de plantes en jardinerie lorsqu'elles sont poussées en serre avec un peu de potion magique-chimique. Préférez des horticulteurs et pépiniéristes locaux qui auront forcément les plantes les plus adaptées à votre région.
Finalement, si vous êtes adepte de notre site Binette & Jardin, vous n'êtes pas loin d'être déjà pratiquant du slow gardening en jardinant tranquillement, de façon écologique, et sans dépenser plus que nécessaire, en privilégiant le fait-maison !
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Le désherbage !!
Fabriquer un désherbant naturel et bio avec de l'eau, du vinaigre et du sel
Dès que l’on manque un peu d’attention, les mauvaises herbes envahissent sans crier gare nos jardins potagers et nos plates-bandes décoratives. Et malgré nos efforts pour les arracher, rien n’y fait, elles reviennent. Comment venir enfin à bout des mauvaises herbes ?
Il existe différentes manières de désherber
L’arrivée du soleil et du beau temps nous amène également son lot de problèmes dans nos jardins puisque c’est le moment où les mauvaises herbes se développent le plus. Les dégâts sont d’autant plus considérables si l’on n’a fait aucun préparatif avant l’arrivée du printemps. De quoi décourager les jardiniers les plus motivés et les plus dynamiques ! Fort heureusement, plusieurs moyens sont mis à disposition pour se débarrasser de ces végétations envahissantes.
La première solution est d’opter pour un désherbage manuel à l’aide d’une binette ou d’un sarcloir. L’avantage ? Avec cette méthode, les mauvaises herbes sont arrachées à la racine et les repousses sont plus lentes. L’inconvénient, le travail risque d’être très laborieux s’il y a une vaste surface à couvrir. De plus, il faut le répéter régulièrement.
Bannissez les désherbants chimiques, place au bio !
Pour agir efficacement, il se peut que vous vous laissiez tenter par la facilité des désherbants chimiques. Avec l’herbicide, plus particulièrement le glyphosate, le résultat obtenu sera plus que satisfaisant, voire même radical. Grand bémol, l’usage de ce produit présente des dangers pour les habitants des lieux, les animaux domestiques, des insectes et des micro-organismes qui vivent dans le jardin. Et cela sans parler des conséquences sur votre propre santé, de la pollution de l’environnement, des effets néfastes sur le sol et des nappes souterraines. D'ailleurs, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) rattaché à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé le 20 mars 2015, que cette substance était classée dans la catégorie 2A, c’est-à-dire "cancérogènes probables". Bref à proscrire !
Recette maison du désherbant 100% naturel à base d'eau, de vinaigre et de sel
Il existe une ribambelle d’alternatives bio et écologiques aux produits chimiques. Des préparations que nous pouvons concocter nous-mêmes avec des ingrédients que l’on utilise au quotidien et donc bon marché. C’est par exemple le cas du vinaigre blanc. En effet, aussi très utilisé comme nettoyant naturel, ce condiment fait des merveilles sur les adventices, particulièrement les plus résistantes et récalcitrantes.
Toutefois, du fait de sa grande acidité, le vinaigre peut influencer la fertilité du sol. C’est pourquoi il faut le diluer dans de l’eau salée. Plus précisément, la recette et le dosage idéal sont :
- cinq litres d’eau,
- un kilo de sel iodé,
- 200 ml de vinaigre blanc.
Arrosez de ce mélange les mauvaises herbes, laissez agir et lorsque la végétation commencera à jaunir et à faner, il vous suffira de l'arracher.
D'aucuns opposeront ici que le sel, même s'il est naturel, stérilise le sol. C'est vrai, d'autant qu'il n'est efficace qu'en grande quantité : il est toxique pour toutes les plantes, les adventices comme les végétaux cultivés, car il s'immobilise dans les nappes phréatiques du sol, en intoxicant au passage la faune du sol.
Autres désherbants naturels : eau de cuisson des pommes de terre et purin d'orties
L’eau de cuisson des pommes de terre bouillante fera également le même effet. Attention cependant à ne pas arroser les fleurs et les légumes du jardin.
Sinon, sachez aussi que certaines variétés de plantes comme les oeillets d ' Inde ne font pas bon ménage avec les adventices.
Enfin, le purin d ' ortie pur pourrait faire office de désherbant mais ce n'est pas conseillé : cela peut paraitre surprenant puisqu'on le connait surtout pour ses vertus insecticides et fertilisantes. En réalité, comme il est riche en azote, il devient toxique pour les plantes et gorge les sols de nitrates, finissant par les polluer en intoxiquant les plantes. Le purin d'orties n'est donc pas à utiliser en grandes quantités, surtout lorsqu'il est pur
Désherber sans glyphosate grâce aux plantes allélopathiques
Le désherbage au jardin peut devenir un cauchemar pour certains jardiniers qui s'en remettent donc à tous sortes de techniques : tant qu'elles sont naturelles, manuelles ou mécaniques, elles n'empoisonneront pas le sol comme peut le faire le glyphosate, malheureusement encore utilisé par les agriculteurs (depuis le 1er janvier 2019, .la vente de glyphosate en France est interdite aux particuliers
Qu'est-ce qu'une plante allélopathique ?
Une plante allélopathique a la particularité de produire des composés biochimiques qui vont entrainer des interactions biochimiques sur les plantes voisines ou avec des micro-organismes, inhibant leur croissance, empêchant la reproduction d'insectes ou bloquant la germination notamment.
L'origine du mot vient du grec allelo pour "l’un l’autre" ou "dommage mutuel" et pathos faisant référence à la "souffrance". Toutefois, les effets ne sont pas toujours dommageables, ils peuvent aussi être bénéfiques, on parle alors respectivement d'allélopathie négative ou positive.
Les composés dits allélochimiques sont à l'origine de l'interaction, ils sont libérés par la plante dans son milieu, par différents canaux : les racines qui exsudent, ou encore les parties aériennes à l'origine de lixiviation et de volatilisation ou même la décomposition de la plante morte.
Dès lors, on comprend mieux l'effet inhibiteur d'une plante allélopathique sur la germination et le développement des adventices, ce qui fait d'elle une alternative aux désherbants intéressante pour limiter les corvées de désherbage et empêcher le recours aux herbicides chimiques.
Quelles sont les plantes allélopathiques ?
Parmi les arbres qui vont empêcher la germination des graines dans le sol, le laurier sauce arrive en haut du podium, suivi de près par l'eucalyptus, le cèdre ou le pin avec ses aiguilles. Le laurier palme et le mimosa ont également cette propriété bien qu'elle soit moins marquée.
Les arbustes et plantes vivaces sont plus nombreux à avoir ce pouvoir de contrôle des plantes indésirables, et bien qu'elles se déclinent en nombreuses espèces, leur milieu de prédilection est souvent celui des sols secs, qui ne se retrouve pas partout. Il s'agit notamment des thyms, sarriette , origan, romarin, sauges, armoise, santoline lavande, ciste, myrtes, rue, piloselle, germandrée, ballote, népéta, phlomis...
Comment utiliser les plantes allélopathiques ?
La première façon d'utiliser les atouts des plantes allélopathiques pour lutter contre les mauvaises herbes consiste à s'en servir comme paillis. Si vous étalez par exemple des feuilles de laurier-sauce sur le sol, aucune graine ne germera en dessous. Il en sera de même avec un paillis d'aiguilles de pin, de feuilles de sauge ou de broyat d'eucalyptus ou de conifères.
L'autre méthode pour vous éviter d'avoir à désherber à terme repose sur la plantation de ces plantes allélopathiques comme couvre-sol. Toutefois, pour préparer le terrain, il conviendra…de désherber minutieusement, avant d'installer densément les plantes. Cela vous demandera quand même, les premières années de désherber régulièrement ces plantes, le temps que l'action allélopathique se mette véritablement en place. Selon le climat, l'exposition, la nature du sol, la plante requerra plus ou moins de temps avant d'être efficace dans le désherbage (jusqu'à 5 ans parfois). Mais, une fois l'objectif atteint, vous ne verrez plus de plantes indésirables se développer à cet endroit.
Qu'est-ce qu'un désherbant sélectif ? Existe-t-il en naturel et bio ?
Un désherbant sélectif a pour but de détruire des mauvaises herbes en les ciblant. Les industries chimiques ont mis au point de puissants produits phytosanitaires mais attention, compte tenu des dommages qu’ils créent sur la faune et la flore, la pollution des sols et des eaux, et les répercussions sur la santé, ils sont à proscrire absolument.
Des désherbants sélectifs pour quelles parties du jardin
Le désherbant sélectif le plus couramment utilisé est celui destiné aux pelouses car les gens voudraient avoir des gazons qui ressemblent à des terrains de golf ! De ce fait, ils veulent éradiquer tout ce qu’ils n’ont pas semé tel que les pissenlits, les boutons d’or, le plantain ou le trèfle par exemple. Pour éviter l’apparition de ces herbes non désirées, il convient, en premier lieu de choisir une semence de gazon adaptée, d’une part, à l’utilisation envisagée de la pelouse, et d’autre part, à la nature du sol.
Ces plantes sont des bioindicateurs en réalité : le bouton d’or se développe sur les sols trop humides, mal drainés ; le plantain apparait lorsque la terre est très tassée et qu’elle a besoin d’un carottage, la présence de mousse dans le gazon indique qu’il faudrait scarifier votre pelouse, les pissenlits se développent quand la terre est compactée, trop riche en matière organique et nitrites, etc… Quant au trèfle, mieux vaut le laisser il capte l'azote de l’air pour le restituer dans le sol, nourrissant ainsi le gazon.
Au potager, le désherbant sélectif, notamment à base d’une substance active nommée cycloxydime, a longtemps été utilisé contre les graminées. contre le chiendent même le glyphosate n'y parvient pas. Avant d’envisager d’utiliser ces produits toxiques, songez que vous allez manger les fruits, légumes, herbes aromatiques qui auront absorbé ces molécules chimiques qui se retrouveront alors dans votre organisme. Il est prudent de respecter, à l'égard des herbicides sélectifs destinés au potager, le principe de précaution au vu des nombreuses suspicions de toxicité pour l'homme et la nature, étayées par des chercheurs et organismes indépendants.
Le jardin ornemental n’échappe pas à la gamme imaginée par les industriels de la chimie pour désherber de façon sélective les adventices dans vos massifs, vos haies et vos allées. Là, un produit bien connu et très controversé est le plus employé, notamment dans les allées : le glyphosate. Compte tenu des effets cancérogènes probables de cet herbicide, selon le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), l’agence spécialisée des Nations unies, et malgré le renouvellement de sa licence en Europe pour cinq ans, adoptée en novembre 2017, mieux vaut le bannir, d'autant que la France a annoncé qu’elle allait supprimer le glyphosate d’ici trois ans, donc il est grand temps de se pencher sur des solutions alternatives naturelles et d’adopter d’autres gestes, plus écologiques.
Des désherbants sélectifs naturels
Comme expliqué plus haut, les herbes qui s’invitent dans le gazon vous permettent de mieux comprendre ce qui doit être corrigé dans votre sol pour les voir diminuer.
Au potager, la technique de paillage permet d’empêcher les mauvaises herbes de s’installer durablement et de germer. Lorsque vous avez récolté, ne laissez pas la terre nue, semez des engrais verts ou, sur les petites surfaces, couvrez le sol avec un film biodégradable qui va étouffer les graines des adventices, grâce à la chaleur.
Au jardin d’ornement, au pied d’une haie, paillez avec du compost, de la paille, du carton ou des tontes de gazon, vous empêcherez les mauvaises herbes de pousser, vous garderez l’humidité du sol et vous fertiliserez.
Concernant les massifs de fleurs, ne laissez pas de place pour les adventices : prévoyez une forte densité de plants lors de la créations de vos massifs de fleurs , et utilisez les plantes couvre-sol qui créent un couvert végétal et empêchent naturellement le développement des mauvaises herbes.
En ce qui concerne les allées et les espaces pavés, utilisez le désherbeur thermique ou préparez un désherbant 100% naturel a base de vinaigre et de sel que vous pulvériserez. N’oubliez pas que l’eau de cuisson bouillante des pommes de terr e fonctionne aussi très bien !
Ayez toujours sous la main les outils nécessaires au sarclage et binage afin d’anéantir toute mauvaise herbe découverte au gré de vos cheminements !
Quoi qu’il en soit, mieux vaut vous préparer dès maintenant car la loi sur la transition énergétique de juillet 2015, a imposé aux collectivités publiques l’interdiction de pulvériser des produits chimiques, pesticides, fongicides et herbicides, dans l'espace public à compter du 1er janvier 2017, et il en sera de même pour les particuliers à partir du 1er janvier 2019.
Le désherbeur thermique pour un désherberbage sans polluer
Le désherbage thermique des adventices fait partie des méthodes écologiques qui sont de plus en plus prisées par les jardiniers pour remédier au développement rapide des mauvaises herbes, quelle que soit la météo. Vous vous interrogez sur son efficacité et sur l'investissement qu'il demande ? Voyons ça de plus près...
Un désherbeur thermique, comment ça marche ?
Le principe est assez simple puisqu'en approchant une source de très forte chaleur, durant 1 à 2 secondes, au dessus des végétaux à éliminer, un choc thermique va se produire : sans brûlures sur les herbes, ce sont les cellules des plantes qui vont être atteintes et anéanties par ce "coup de chaleur" ; de ce fait, la plante va se dessécher sur place dans les jours qui suivront, y compris sa racine.
Pour les plus rebelles comme le chiendent, par exemple, il faudra renouveler l'opération au bout d'une dizaine de jours. Il faudra aussi insister sur les plantes rampantes comme le lierre terrestre ou les plantes à racines pivot comme le pissenlit
Quel désherbeur thermique choisir, combien coûte-t-il ?
Face au rayon de votre magasin de jardinage, vous allez vous interroger sur le modèle à choisir ! En effet, il existe des modèles à gaz et des modèles électriques.
Les plus nombreux sont les modèles à gaz avec une lance, qui fonctionnent avec des cartouches de Butane ou Propane et ont des autonomies de 3 à 6 h environ. Les premiers prix commencent autour de 40 € pour grimper jusqu'à 90 € et au delà notamment pour les modèles professionnels qui sont branchés sur des bouteilles de gaz embarquées.
Les modèles électriques propulsant de l'air chaud à 600°C sont une alternative efficace également mais à condition que le jardin ne soit pas trop éloigné d'une prise de courant. Les prix sont plutôt autour de 80 €.
Si vous vous interrogez sur la pollution de chacun, celui au gaz va rejeter du CO2 mais celui à l'électricité va faire tourner une centrale nucléaire, donc à vous de choisir entre la peste et le choléra !
La longueur du manche doit permettre d'utiliser l'engin sans être courbé, ce qui évite les maux de dos, du coup cela allège la corvée de désherbage !
Un désherbage thermique est-il vraiment efficace ?
Face aux pesticides, il n'y a aucune hésitation, choisissez le désherbeur thermique car il ne pollue pas la terre, n'a aucune répercussion sur notre santé et notre environnement. La preuve la plus pertinente se trouve chez les maraichers bio qui l'utilisent de façon professionnelle ! En outre, il s'utilise quel que soit le temps : qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il fasse beau, peu importe, son efficacité demeure la même, ce qui n'est pas le cas du tout des pesticides. Toutefois, les zones sujettes aux incendies en été peuvent en limiter l'usage : renseignez-vous.
Plus vous l'utiliserez sur des mauvaises herbes jeunes, plus il sera efficace. Sachez que le désherbeur thermique est davantage adapté aux allées, aux terrasses pavés ou aux bordures, qu'au potager ou aux massifs de fleurs : en effet, son action ne peut pas se restreindre à l'adventice qui est à 3 cm d'un pied de tomates ; si vous l'utilisez dans cette configuration, vous risquez d'abandonner tout projet d'avoir des tomates car la zone de diffusion n'est pas hyper précise.
Quoi qu'il en soit, comme tout bon jardinier, cela ne vous empêche pas de garder près de vous au quotidien un petit outil comme une binette ou un sarcloir pour arracher une mauvaise herbe qui aurait poussé contre votre gré ici ou là...
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dossi ' blog ! jardiner avec les enfants
Jardiner avec les enfants
Le jardinage avec les enfants, dès que le printemps pointe son nez, est une occupation sympa et saine ! Prendre l’air, découvrir les plantes, la nature, les insectes, apprendre à être patient ! Un tas de choses enrichissantes pour les enfants ! D’ailleurs, l’Education Nationale l’a bien compris puisque depuis 1999, il existe la Semaine du Jardinage à l’Ecole, organisée chaque année en mars.
Comment jardiner avec son enfant ?
Si vous avez un jardin, ils choisiront un petit espace qui deviendra « leur jardin », et si vous êtes en appartement, attribuez leur une jardinière du balcon ou de la fenêtre.
Dès 6 ans, ils gèreront leur petit jardin, avec votre aide, mais avant, tout petits, vous pourrez les intéresser par le toucher, l’odorat, le goût, etc…
Pensez à équiper vos enfants de vêtements qui ne risquent rien et de chaussures adaptées à la météo, car une averse récente leur donnera vite envie de patauger dans la flaque d’eau… Faites leur bien se laver les mains à l’issue de cette activité et préférez un jardin bio (sans aucun produit chimique) : n’avez-vous jamais vu un enfant mettre à sa bouche ou jouer avec les gravillons de l’allée qui avaient reçu un désherbant total ?...
Avec un jardin, investissez dans une brouette en plastique et un arrosoir : suivant l’âge, ces jeux se recycleront très bien sur la plage. Quant aux outils, prêtez leur vos petits outils à main servant pour vos plantes d’intérieur ou vos petits espaces. Il pourra vous imiter, puis reproduire les gestes dans « son jardin ». Le must, c’est la cabane de jardin, mais là, mieux vaut avoir un papa bricoleur !
Les plantes faciles à cultiver avec les enfants
Sur un balcon ou en plein champ, tout jardinier qui se respecte cultive des plantes condimentaires avec ces plantes odorantes dès qu’une feuille est froissée, les enfants retrouveront des parfums connus. thym , ciboulette
Côté potager, tout commence avec un sachet de graines de "radis 18 jours" : même si le nom est souvent plus optimiste que la réalité, les radis lèvent et poussent très vite, ce qui convient parfaitement aux enfants pour qui la notion du temps est encore incertaine. Plantez aussi avec eux des tomates cerise : elles feront leur bonheur à l’été puisqu’elles tiennent parfaitement dans leurs petites mains ! Les enfants découvriront ainsi les fruits et légumes, ce qui leur évitera sans doute de se jeter sur un petit fruit rouge peut-être toxique qu’ils verraient dans la nature : il reconnaitra très vite l’ortie, en revanche, certaines baies sont à éviter à tous prix du fait de leur toxicité.
Côté fleur, les bulbes à planter avec les enfants, les intéressent bien souvent : ils annoncent le printemps ! Mais il y a aussi les capucines , grimpantes ou non, qui poussent très facilement et agrémentent votre jardin tout en le débarrassant des pucerons.
Jardiner, c’est une école de la vie ! C’est aussi, pour les enfants, l’occasion de découvrir des insectes et petits animaux : les gentils, les bénéfiques pour le jardin (coccinelle, abeilles, hérisson ) et ceux dont il faut se méfier (guêpes, limaces…). Vous pouvez aussi construire un petit nichoir pour les oiseaux qu’il alimentera en graines.
Les vertus éducatives du jardinage pour les enfants
Autrefois, tous les enfants étaient plutôt connaisseurs de la nature puisqu’il y avait un jardin pratiquement dans chaque foyer, notamment en campagne ; le jardin étant destiné à l’auto-consommation de la famille, dès le plus jeune âge, les enfants participaient à sa culture et son développement.
Aujourd’hui, le jardin est vécu différemment : certes, on mange ce qu’on y cultive mais sans obligation de réussite puisqu’il ne s’agit plus de subvenir aux besoins alimentaires de la famille. Le jardinage est davantage devenu un loisir. Toutefois, y associer les enfants est important afin de développer chez eux différentes aptitudes et vertus.
Tenir compte des besoins des enfants
Le jardinage ne doit pas apparaitre à l’enfant comme une corvée. Pour qu’il puisse se reconnecter avec la terre, voir comment a poussé le brocoli qu’il mange à la cantine, il ne faut pas le rebuter : par exemple, s’il craint les petites bêtes ou s’il n’aime pas se salir les mains, proposez-lui des gants à sa taille.
N’organisez pas non plus des séances de jardinage d’une après-midi complète : selon l’âge des enfants, la durée de concentration est relativement courte, surtout s’il s’agit de tâches assez méticuleuses ou précises. Elle peut aller de 15-20 mn pour un petit de 4-5 ans à 1 h maximum en fin d’école primaire, vers 10-11 ans. N’hésitez pas à expliquer pourquoi vous faites ci ou ça et répondez précisément à ses questions.
Développer la motricité et la patience
Apprendre à dépresser des semis de carotte par exemple, demande à la fois de la patience et de la dextérité : pour éviter tout découragement, ne collez pas les enfants à cette tâche durant 1h au risque de les dégoûter à vie du jardinage ! Faire peu mais bien apportera la satisfaction du travail bien accompli, ce qui est encourageant et gratifiant.
Il en va de même pour des semis : commencez par des radis qui levent très vite en venant visiter son jardin régulièrement, l’enfant pourra constater l’évolution quotidienne de ses plantations.
Apprendre à s’organiser
Au jardin, on improvise rarement : de nombreux jardiniers dessinent des plans de culture en fonction du cycle de végétation des plantes, du relief ou de l’exposition. Vous pourrez expliquer cela aux enfants.
Et surtout, en matière d’organisation, le jardin est un peu comme la chambre : on ne laisse pas les outils en plan comme pour les jouets : ils se rangent, nettoyés, à une place précise.
Initier au respect de l’environnement
Rapidement, les enfants comprendront ce qui est nécessaire aux plantes pour se développer (lumière, eau, chaleur, compost ou engrais bio), ce qui leur permettra de saisir le bien-fondé de manger de saison !
Selon l’âge, vous pourrez expliquer les rotations des cultures, le rôle des paillis ou l’intérêt du compagnonnage des plantes. Vous pourrez même préparer avec eux des décoctions et autres infusions naturelles qui serviront de remèdes aux plantes malades ! Ou encore, aborder la biodiversité en expliquant le rôle des insectes et des auxiliaires utiles autour de la construction d ' un hotel a insecte sera à la fois pédagogique tout en diversifiant l’activité manuelle.
Si vous voulez en savoir plus, procurez-vous le livre "Les enfants ! Vous venez jardiner ?" de Ghislaine Deniau (Editions Terre Vivante - 24 mars 2017 - 14 €) dans lequel vous découvrirez 45 activités pour faire aimer le jardinage aux enfants de 3 à 12 ans.
Montrer que le jardin c’est à la campagne comme à la ville
Même si l’espace extérieur est réduit si vous habitez en appartement n’offrant qu’une terrasse voire qu’un balcon, toutes les activités pédagogiques et ludiques autour du jardin peuvent être adaptées à la culture en pot ou en jardinière.
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outils du jardinier !!
dossi ' blog ! en duo l ' ail
Bonjour, Voici un article sur l'ail .....
L’ail est une plante potagère vivace incontournable au potager qui aime particulièrement le soleil.
Ce sont les bulbes de l’ail que l’on utilise en cuisine, réputés pour ses qualités gustatives et aromatiques.
Plantation de l’ail
Avant tout, préférez l’achat d’ail certifié indemnes de nématodes et de virose.
On plante traditionnellement l’ail blanc et violet à l’automne et l’ail rose au tout début du printemps.
L’ail blanc et violet :
Plantez de préférence les caïeux (petits bulbes secondaires) à l’automne si votre sol est bien drainé, sinon, attendez le début du printemps.
- Si le climat est doux vous pourrez commencer à planter vos caïeux dès janvier-février.
- Pour les régions au climat plus rigoureux, l’ail blanc se plante à l’automne,
- Pour l’ail violet, il se plante à l’automne.
L’ail rose :
L’ail rose se plante en fin d’hiver pour les régions au climat doux et au début du printemps ailleurs.
C’est une variété dite précoce, qui se récolte au printemps.
Bien planter l’ail :
Choisissez les caïeux se trouvant sur l’extérieur plutôt que ceux de l’intérieur car ils sont plus charnus et plus rustiques.
On peut utiliser les gousses d’ail vendues pour la cuisine lorsqu’il est spécifié sur l’emballage qu’elles sont indemnes de virose.
Commencer par creuser un ou plusieurs sillon(s) en ligne de quelques centimètres de profondeur, pas plus.
Espacez chaque sillon d’une vingtaine de centimètres.
- Disposez chaque caïeu à quelques centimètres de profondeur, la pointe (germe) vers le haut.
- Espacez les caïeux de 10 centimètres environ pour leur laisser la place de se développer.
- Recouvrez ensuite d’une terre légère puis arrosez régulièrement.
- L’ail a besoin de beaucoup de soleil.
Attention ! L’ail n’aime pas les sols trop humides, si tel est le cas, mélangez votre terre avec du sable
Les légumes à associer avec l’ail :
L’ail AIME la compagnie de la betterave, la camomille, la carotte, le céleri, les fraisiers, la laitue, les poireaux et les tomates.
L’ail REDOUTE la proximité des asperges, des choux, des féves, des haricots et des pois.
Culture de l’ail
L’ail est peu exigeant et ne réclame quasiment aucun soin durant toute la culture. Mais quelque gestes vous permettront d’avoir une meilleure récolte.
Lorsque les jeunes plantes sortent de terre, nettoyez régulièrement autour afin de supprimer les mauvaises herbes et permettre à l’eau de s’écouler en cassant la terre dure.
- Arroser en été lorsqu’il fait chaud ou en cas de sécheresse
- L’ail déteste l’excès d’eau donc ne noyez jamais les bulbes
- Biner et arracher les mauvaises herbes au fur et à mesure
- Attention a la mouche de l'oignon
Récolte de l’ail
La levée se produit environ 1 mois après la plantation.
Avant de récolter l’ail, pensez à nouer les tiges qui commencent à jaunir de manière à stopper leur développement et favoriser la concentration de la sève dans la tête d’ail.
- La récolte se fait en été, en général en juin-juillet
- Avant de stocker l’ail, faites le sécher quelques jours au soleil.
- Ensuite, nettoyez-le et conservez-le dans un endroit sec, aéré et plutôt frais.
Lorsque les bulbes atteignent une taille respectable et semblent bien formés (en juin / juillet selon la variété cultivée), c’est le moment de récolter votre ail !
A noter aussi qu’il est possible de récolter l’ail en vert dès le printemps (en général courant mai) et de consommer ainsi aussi bien les bulbes que les feuilles.
A savoir sur l’ail
Originaire d’Asie centrale, l’ail est un condiment à feuilles longues et plates partant du pied et donne des fleurs blanches légèrement rosées.
On l’utilise depuis des millénaires pour parfumer les plats et, cela, dans la plupart des pays du monde.
Il est en effet très utilisé en cuisine pour relever certains plats et il est reconnu pour ses vertus antiseptiques, stimulantes et même aphrodisiaques, rien que ça…!
L’ail fait partie de la même famille que l’échalotte, le poireau et que l’oignon.
Bienfaits et vertus de l’ail :
L’ail a de nombreux bienfaits sur la santé et il est employé depuis longtemps pour combattre de nombreux maux.
En effet, il est à la fois tonifiant et antiseptique, permet de lutter contre l’hypertension ou encore les rhumatismes.
Il a également des bienfaits pour lutter contre certaines maladies au jardin comme la cloque du pécher, que ce soit en plantation ou en décotion d'ail.
Conseil à propos de l’ail
Au printemps, supprimez les mauvaises herbes autour de l’ail, car il les tolère mal.
Marina .
bonjour , a tout le monde et un grand merci a Marina pour ce sujet mais l ' ail c ' est aussi des plantes .
dossi ' blog ! les pollens !!!!
bonjour , a tout le monde nous vous proposons dans le blog un dossi ' blog ! qui malheureusement va tous plus ou moins nous inccommoder
🌺 les pollens 🌺
*
Principaux pollens allergisants
Les pollens ne sont pas tous allergisants. Pour provoquer des symptômes d´allergie, il est indispensable que les grains des pollens arrivent sur les muqueuses respiratoires de l´homme. Seules les plantes anémophiles disséminent les grains de pollen par le vent ; alors que les plantes entomophiles nécessitent l´intervention d´un insecte pour assurer leur fécondation en transférant le pollen de la fleur mâle d´origine à la fleur femelle réceptrice.
• Les pollens allergisants sont émis par des plantes (arbres et herbacées) anémophiles.
• Pour être allergisant, un grain de pollen doit disposer de substances (protéines ou glycoprotéines) reconnues comme immunologiquement néfastes pour un individu donné.
Le potentiel allergisant d'une espèce végétale est la capacité de son pollen à provoquer une allergie pour une partie non négligeable de la population.
Tableaux de comparaison de différents végétaux selon leur potentiel allergisant
Arbres | ||
Espèces | Famille | Potentiel allergisant |
Érables* | Acéracées | Modéré |
Aulnes* | Bétulacées | Fort |
Bouleaux* | Fort | |
Charmes* | Fort | |
Charme-Houblon | Faible/Négligeable | |
Noisetiers* | Fort | |
Baccharis | Composées | Modéré |
Cades | Cupressacées | Fort |
Cyprès commun | Fort | |
Cyprès d'Arizona | Fort | |
Genévriers | Faible/Négligeable | |
Thuyas* | Faible/Négligeable | |
Robiniers* | Fabacées | Faible/Négligeable |
Châtaigniers* | Fagacées | Faible/Négligeable |
Hêtres* | Modéré | |
Chênes* | Modéré | |
Noyers* | Juglandacées | Faible/Négligeable |
Mûriers à papier* | Moracées | Fort |
Mûriers blanc* | Faible/Négligeable | |
Frênes* | Oléacées | Fort |
Oliviers | Fort | |
Troènes* | Modéré | |
Pins* | Pinacées | Faible/Négligeable |
Platanes** | Platanacées | Modéré** |
Peupliers* | Salicacées | Faible/Négligeable |
Saules* | Modéré | |
Ifs* | Taxacées | Faible/Négligeable |
Cryptoméria du Japon | Taxodiacées | Fort |
Tilleuls* | Tilliacées | Modéré |
Ormes* | Ulmacées | Faible/Négligeable |
*plusieurs espèces |
Herbacées spontanées | ||
Espèces | Familles | Potentiel allergisant |
Chénopodes* | Chénopodiacées | Modéré |
Soude brulée (Salsola kali) |
Modéré | |
Ambroisies* | Composées | Fort |
Armoises* | Fort | |
Marguerites* | Faible/Négligeable | |
Pissenlits* | Faible/Négligeable | |
Mercuriales* | Euphorbiacées | Modéré |
Plantains* | Plantaginacées | Modéré |
Graminées | Poacées | Fort |
Oseilles* (Rumex) | Polygonacées | Modéré |
Orties* | Urticacées | Faible/Négligeable |
Pariétaires | Fort | |
*plusieurs espèces |
Graminées Ornementales | ||
Espèces | Familles | Potentiel allergisant |
Baldingère | Poacées | Fort |
Calamagrostis | Modéré | |
Canche cespiteuse | Fort | |
Elyme des sables | Modéré | |
Fétuques* | Fort | |
Fromental élevé | Fort | |
Queue de lièvre | Modéré | |
Stipe géante | Modéré | |
*nombreuses espèces |
Il est bien sûr possible d'être sensible à d'autres pollens que ceux de la liste mais ceux-ci restent les plus courants, notamment en ville.
https://www.pollens.fr/docs/poster_arbres.pdf
http://www.pollens.fr/docs/poster_herbacees.pdf
dossi ' blog ! : la mousse dans tout ces états
bonjour , a tout le monde le blog vous propose ce dossi ' blog sur les mousses qui poussent sous certaine condition . elles peuvent être a agréable a regarder avec son manteau vert , mais elles peuvent aussi envahir nos vieilles pierres , muret , branches d ' arbres , pelouse , bref ; pourquoi & comment !!!!
🌺 dossi ' blog ! : les mousses 🌺
Des conditions favorables
La mousse ou plutôt les différentes espèces de mousses font partie de l'embranchement des Bryophyta. Ces plantes rases ont une structure simple. Elle se plaisent dans certains milieux qu'il faudra déterminer afin de pouvoir les cultiver à des fins ornementales ou les éradiquer parce qu'elles colonisent vos cultures.
Causes de l'apparition de la mousse
La mousse a besoin de certaines conditions spécifiques pour se développer. Voyons lesquelles :
1-Ombrage
Un lieu ombragé, exposé au Nord ou à l'Est est fort propice à la pousse de la mousse. Si le terrain est humide, elle s'y développera allègrement, c'est pourquoi il est toujours déconseillé de planter une pelouse dans de telle conditions.
2- Humidité
La mousse a besoin d'humidité pour bien pousser. Vous remarquerez qu'elle pousse bien mieux de la fin de l'automne au début du printemps lorsque les précipitations ont été bien marquées et très régulières durant la mauvaise saison.
La présence d'un aménagement comme une cascade, un bassin ou même une fontaine peut accentuer la pousse de la mousse surtout si des jets ou des mouvement d'eau propulsent des minuscules gouttes aux alentours.
3- Nature du sol
La mousse prolifère en sol acide, notamment sous les conifères dont le feuillage forme un paillage acidifiant. Si le ph est inférieur à 7, un apport de chaux pourrait être nécessaire pour rééquilibrer votre sol.
Autre paramètre concernant le sol, le compactage. Vous remarquerez qu'une zone souvent piétinée et compactée retient plus l'humidité, le sol est gorgé d'eau et la mousse prolifère. C'est d'ailleurs aussi le cas sur les terrains naturellement humides, où le sol ne se désengorge que rarement. Les terrains argileux dont le substrat est imperméable, retiennent l'eau en surface, la mousse a alors tout le loisir de se développer car ses racines sont superficielles.
Un sol pauvre peut aussi favoriser l'apparition de la mousse. Un manque de potasse, de calcium ou de magnésium est souvent à l'origine du développement de la mousse sur une pelouse.
Mousse qui es-tu ?
La mousse ou plutôt les mousses (Bryophytes) sont de plantes assez primaires puisqu'elles ne présentent ni racines ni tiges. Ne possédant pas de système vasculaire elles ont besoin, pour la plupart des espèces, d'un fort taux d'humidité pour se développer et croître dans de bonnes conditions car elle puisent leurs nourriture dans l'eau et les gaz.
Épiphytes, elles n'ont pas besoin de terre pour pousser et se fixent à l'aide de petits poils (rhizoïdes) sur toutes les surfaces, aussi bien à l'horizontale, qu'à la verticale.
Conditions d'introduction de la mousse au jardin
La mousse ne peut pas être utilisée dans tous les jardins, plusieurs conditions doivent en effet être réunies : la zone doit impérativement rester très fraîche en été, le climat doit être de préférence bien humide, l'ombre doit y être prépondérante, et une exposition au Nord souhaitée. Si vous habitez le Sud du pays et que les mousses vous fascinent, il faudra alors leur créer des conditions optimales pour qu'elles se plaisent chez vous : ambiance de sous bois, présence d'un cours d'eau ou d'une cascade, sont autant d'éléments qui permettront que cela devienne possible.
Comment utiliser la mousse au jardin ?
Si les conditions d'humidité et de fraîcheur sont réunies vous pourrez créer un décor magique, tout prêt à accueillir, elfes, fées et autres personnages de comtes brumeux.
La mousse est idéale pour orner les interstices entre les dalles d'un cheminement ou entre les pas japonais.
Elle fera aussi merveille, sur une vieille souche d'arbre, dont elle masquera les affres du temps ou sur des objets de décoration, tels les lanternes japonaises, les puits, les bancs en béton. Elle leur donnera une délicate patine et beaucoup de cachet.
Dans les zones trop humides et trop ombragées pour que la pelouse ne pousse, ne pas luttez contre la mousse mais installez-la pleinement, elle couvrira élégamment le sol de son délicat tapis feutré.
Un vieux toit ou un mur abîmé vous paraissent bien tristes ? N'hésitez pas à les végétaliser avec de la mousse, vous verrez la vie en vert !
La mousse peut aussi servir de décor à part entière dansles jardins Japonais où elle occupe une place prépondérante non loin des jardins taillées en topiaire et des érables aux couleurs chatoyantes. Elle crée alors le lien entre pierre et eau, entre minéralité et humidité.
Comment planter de la mousse dans mon jardin ?
Si votre jardin est propice à la vie de la mousse vous devez certainement en posséder dans un coin, sinon vous pourrez vous la procurer dans la nature (hors zones protégées) en prélevant très peu dans à chaque fois afin de ne pas détruire le biotope.
Les jardins publics sont parfois de bonnes sources, il faudra alors demander une autorisation pour la prélever. Ensuite vous l'installerez directement dans la zone choisie de votre jardin. Si la surface est verticale, ou que vous voulez garnir entre des dalles, laissez-la un peu sécher, broyez-la avec un mixeur et mélangez les particules obtenues avec de la bière. Il ne vous restera plus qu'à étaler votre mixture au pinceau et à bien humidifier le support les semaines suivantes pour voir renaître votre mousse.
Comment éliminer définitivement la mousse au jardin ?
il est inutile de déverser toutes sortes de produit pour éliminer la mousse , cela fonctionnera un temps c ' est tout
2- Éliminer les sources d'humidité
Si la source d'humidité provient d'un aménagement comme une fontaine ou une cascade, réduisez le débit des pompes ou supprimez les jets.
Réduisez aussi l'arrosage des zones atteintes par l'humidité en paillant le sol.
3- Corriger le sol
Comme nous l'avons vu, la mousse se développe en sol compact, retenant l'humidité. Il faudra alors limiter son piétinement et l'amender de sorte à ce qu'il devienne plus drainant et léger. ajouter du compost et du sable à ce type de sol est une bonne solution.
S'il est vraiment très acide (ph inférieur à 7) épandez de la chaux pour le rééquilibrer. Ramassez les aiguilles de pin au fur et à mesure de leur chute car elles acidifient encore plus le sol.
Pour les pelouses, ne tondez pas trop court, cela favorise l'apparition de la mousse car celle-ci à un port naturellement prostré.
apportez un engrais riche en potasse, magnésium et calcium si le sol est très pauvre, ainsi nourri, il favorisera la pousse des autres végétaux au détriment des plaques de mousse.
ATTENTION a tous ces produits en vente pour soi disant détruire les mousses , et qui ne fait que empirer les choses
Faut-il supprimer les lichens et mousses des branches ?
Avec l'hiver qui se profile, l'automne a déjà bien fait chuter les feuilles des arbres et arbuste à feuillage caduc. Cette nudité vous permet de vous rendre compte de l'équilibre plus ou moins satisfaisant de la charpente de l'arbre, mais vous allez parfois également découvrir que le tronc, les branches et les tiges sont couverts de lichens et de mousses. De quoi s'agit-il et que faut-il faire ?
D'où viennent ces lichens et mousses ?
Le lichen des arbres est, pour faire simple, le résultat de la symbiose entre le champignon et l'algue : cette sorte de végétal épiphyte corticole se déploie donc sur un autre végétal qui est l'arbre, plus spécifiquement son écorce. Il en va de même pour les mousses : d'ailleurs certains lichens sont qualifiés de mousses. Leur résistance au manque d'eau comme aux températures extrêmes les rend encore plus importants avec une estampille d'espèces pionnières, c'est-à-dire capables de recoloniser un espace soit nouveau soit abîmé. Ils sont donc une composante incontournable de la biodiversité.
En outre, ils abritent une faune diverse d'insectes, de larves et d'autres organismes vivants qui servent à nourrir les oiseaux ou qui hibernent tout simplement. Cela n'empêche pas que, probablement quelques champignons parasites microscopiques s'y cachent mais pas plus qu'ailleurs.
Lorsqu'ils apparaissent, c'est un signe que les conditions leur sont favorables, à savoir un taux hygrométrique élevé, suffisamment d'ombre, et sans doute une végétation dense qui demanderait peut-être une taille afin d'aérer la ramure et la charpente de l'arbre.
Faut-il craindre ces lichens et mousses ?
Aucune crainte à avoir sur un éventuel dépérissement des arbres : ces lichens ne sont pas du tout des organismes parasites comme l'est le gui qui puisse ses ressources dans son support végétal. Au contraire, les lichens se nourrissent des éléments minéraux contenus dans l'eau qui ruisselle sur l'écorce de l'arbre.
Ils contribuent aussi à la filtration et à l'épuration de l'air en captant et en accumulant une grande quantité de CO2 et une vaste diversité de composés minéraux. Ils jouent alors un rôle d'indicateur de pollution puisqu'ils concentrent les polluants : leur analyse peut alors en dire beaucoup sur l'environnement. Par exemple, après l'accident nucléaire de Tchernobyl, les lichens contenaient beaucoup d'éléments radioactifs. Ou encore, le type de lichen présent majoritairement en ville est un bio-indicateur sur le type de pollution qui frappe : on constate notamment une tendance à la disparition des lichens en ville ce qui est le signe que le dioxyde de soufre est trop présent car les lichens y sont extrêmement sensibles. Quant à la mousse, elle ne se développe jamais dans un milieu chargé en cuivre.
Peut-on supprimer les lichens des arbres ?
Même sur les vieux troncs d'arbres qu'ils affectionnent particulièrement, les lichens ne sont aucunement à craindre. Au contraire, mieux vaut les laisser en place.
Toutefois si vous voulez en supprimer un peu, intervenez par temps sec, hors période de gel : brossez l'écorce en utilisant une brosse en chiendent, aux poils assez rigides pour gratter efficacement, et en même temps légèrement souples pour ne pas blesser et abîmer l'écorce. N'utilisez pas de brosse métallique trop agressive pour l'arbre.
Le traitement a longtemps été préconisé en pulvérisation pour se débarrasser des mousses : aujourd'hui, il est entendu que cela ne sert pas à grand chose car cela acidifie le sol le rendant encore plus favorable au développement des mousses qui affectionnent ce terrain. Sans compter qu'il risque de tacher le mobilier ou dallage aux alentours. Bien évidemment, il n'est pas plus recommandé d'utiliser des fongicides toxiques pour l'environnement et votre jardin. Dans tous les cas, les mousses et les lichens reviendront.
De par sa définition étymologique, le mot lichen vient du latin, qui lui-même est dérivé du mot grec « leikhên » qui signifie « lécher », en raison de la manière dont ces plantes s’accrochent aux arbres ou aux rochers sur lesquels ils poussent.
Encore appelés « végétaux pionniers » du fait qu’ils favorisent le développement d’autres êtres vivants, les champignons lichénisés poussent en milieux très arides et souvent hostiles. On les nomme également « organismes composés » car, résultant d’une association entre des cellules microscopiques d’algue verte et 90 % de champignon hétérotrophe.
Ces végétaux sont un véritable atout pour l’équilibre écologique puisqu’en pourrissant, ils créent progressivement un environnement moins sec et, favorisent ainsi, la croissance d’autres plantes plus exigeantes.
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dossi ' blog ! les pollens !!!!
bonjour , a tout le monde nous vous proposons dans le blog un dossi ' blog ! qui malheureusement va tous plus ou moins nous inccommoder
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Principaux pollens allergisants
Les pollens ne sont pas tous allergisants. Pour provoquer des symptômes d´allergie, il est indispensable que les grains des pollens arrivent sur les muqueuses respiratoires de l´homme. Seules les plantes anémophiles disséminent les grains de pollen par le vent ; alors que les plantes entomophiles nécessitent l´intervention d´un insecte pour assurer leur fécondation en transférant le pollen de la fleur mâle d´origine à la fleur femelle réceptrice.
• Les pollens allergisants sont émis par des plantes (arbres et herbacées) anémophiles.
• Pour être allergisant, un grain de pollen doit disposer de substances (protéines ou glycoprotéines) reconnues comme immunologiquement néfastes pour un individu donné.
Le potentiel allergisant d'une espèce végétale est la capacité de son pollen à provoquer une allergie pour une partie non négligeable de la population.
Tableaux de comparaison de différents végétaux selon leur potentiel allergisant
Arbres | ||
Espèces | Famille | Potentiel allergisant |
Érables* | Acéracées | Modéré |
Aulnes* | Bétulacées | Fort |
Bouleaux* | Fort | |
Charmes* | Fort | |
Charme-Houblon | Faible/Négligeable | |
Noisetiers* | Fort | |
Baccharis | Composées | Modéré |
Cades | Cupressacées | Fort |
Cyprès commun | Fort | |
Cyprès d'Arizona | Fort | |
Genévriers | Faible/Négligeable | |
Thuyas* | Faible/Négligeable | |
Robiniers* | Fabacées | Faible/Négligeable |
Châtaigniers* | Fagacées | Faible/Négligeable |
Hêtres* | Modéré | |
Chênes* | Modéré | |
Noyers* | Juglandacées | Faible/Négligeable |
Mûriers à papier* | Moracées | Fort |
Mûriers blanc* | Faible/Négligeable | |
Frênes* | Oléacées | Fort |
Oliviers | Fort | |
Troènes* | Modéré | |
Pins* | Pinacées | Faible/Négligeable |
Platanes** | Platanacées | Modéré** |
Peupliers* | Salicacées | Faible/Négligeable |
Saules* | Modéré | |
Ifs* | Taxacées | Faible/Négligeable |
Cryptoméria du Japon | Taxodiacées | Fort |
Tilleuls* | Tilliacées | Modéré |
Ormes* | Ulmacées | Faible/Négligeable |
*plusieurs espèces |
Herbacées spontanées | ||
Espèces | Familles | Potentiel allergisant |
Chénopodes* | Chénopodiacées | Modéré |
Soude brulée (Salsola kali) |
Modéré | |
Ambroisies* | Composées | Fort |
Armoises* | Fort | |
Marguerites* | Faible/Négligeable | |
Pissenlits* | Faible/Négligeable | |
Mercuriales* | Euphorbiacées | Modéré |
Plantains* | Plantaginacées | Modéré |
Graminées | Poacées | Fort |
Oseilles* (Rumex) | Polygonacées | Modéré |
Orties* | Urticacées | Faible/Négligeable |
Pariétaires | Fort | |
*plusieurs espèces |
Graminées Ornementales | ||
Espèces | Familles | Potentiel allergisant |
Baldingère | Poacées | Fort |
Calamagrostis | Modéré | |
Canche cespiteuse | Fort | |
Elyme des sables | Modéré | |
Fétuques* | Fort | |
Fromental élevé | Fort | |
Queue de lièvre | Modéré | |
Stipe géante | Modéré | |
*nombreuses espèces |
Il est bien sûr possible d'être sensible à d'autres pollens que ceux de la liste mais ceux-ci restent les plus courants, notamment en ville.
https://www.pollens.fr/docs/poster_arbres.pdf
http://www.pollens.fr/docs/poster_herbacees.pdf
epenser les plantations pour éviter les allergies aux pollens
Alors que les allergies de toutes sortes touchent 1 personne sur 4, la plupart concerne la sphère ORL, et l’augmentation du phénomène ne fait aucun doute (10 à 20% de la population est allergique au pollen).
Parmi les causes, l’explosion des pollens au printemps arrive en première ligne, dont les effets sont aggravés par la pollution et le réchauffement climatique : d’une part, de plus en plus de pollens chargés de molécules de plus en plus allergisantes sont produits par les arbres pour se protéger de la pollution, et d’autre part, le réchauffement climatique favorise le développement de nouvelles essences de plantes ainsi que l’accroissement des graminées.
D’où vient l’allergie au pollen ?
L’allergie au pollen n’a rien à voir avec une maladie infectieuse, il s’agit d’une maladie environnementale dûe à l’environnement dans lequel la personne évolue. En ville, bien que la végétation soit proportionnellement moins importante qu’en campagne, les réactions allergiques sont plus fréquentes car l’organisme des citadins est plus sensible et plus réactif aux allergies. Pour les traiter, la prévention joue un rôle primordial, en repensant totalement la conception des plantations urbaines puisque l’allergie est d’abord une pathologie citadine.
On distingue les pollens entomophiles dont les grains de pollens sont assez "gros", se disséminent difficilement, ne volent pas dans l’air et sont donc peu allergisants car ils ont besoin des insectes pour migrer sur les plantes femelles, et il existe aussi les pollens anémophiles qui sont, eux, petits et légers, donc très allergisants, se laissant porter par le moindre courant d’air pour aller fertiliser une plante femelle.
Repenser les plantations urbaines
Près de 2000 décès sont enregistrés chaque année à cause de l’asthme. Il apparait donc évident qu’il faut améliorer la qualité de vie des habitants. Cela passe sans aucun doute par la prise en compte des allergies au travers d’une réflexion raisonnée sur l’organisation, la conception et la gestion des projets d’espaces verts.
Bien sûr, les plantes en villes sont nécessaires à l’aménagement sinon ce serait bien triste. Il ne s’agit pas de supprimer toutes les plantes incriminées, mais de tenir compte de leur facteur allergène en s’interrogeant aussi sur la fonction de chaque plante dans l’espace urbain : par exemple, ne pas concentrer la plantation d’espèces allergisantes au même endroit mais faire un mix selon leurs potentiels allergisants : faible, moyen et fort.
Il va de soi que les espèces ayant un faible potentiel allergisant doivent être plus nombreuses que celles avec un fort potentiel allergisant : limiter les plantations de platane, créer des haies d’essences variées…
L’entretien des espèces allergisantes représente également un levier d’action : tailler avant l’apparition des fleurs pour diminuer la quantité de pollen émis, tondre la pelouse pour empêcher les floraisons de graminées particulièrement allergisantes…
Le potentiel allergisant des plantes
Potentiel allergisant faible
Le risque allergique existe mais uniquement chez les personnes les plus sensibles et il faudra une grande quantité de pollens pour déclencher une réaction allergique.
- Erable, châtaignier, hêtre, noyer, charme houblon, peuplier, saule, oseille sauvage, genévrier commun, amélanchier, sureau noir, cornouiller sanguin, forsythia, mélèze…
Potentiel allergisant moyen
Leur plantation ponctuelle permet surtout de diversifier les essences mais il ne faut pas qu’elles dominent en plantation d’alignement ou en haie.
- Aulne, charme, frêne, genévrier, troène, olivier, tilleul, thuya, orme, plantain lancéolé, chénopode blanc, genévrier oxycedrus...
Potentiel allergisant fort
Avec ces végétaux, il suffit de quelques spécimens pour que la réaction allergique se manifeste.
- Bouleau, noisetier, cyprès, platane, chêne, arbre à papier (Broussonetia), ambroisie, armoise, ricin, pariétaire diffuse, genévrier ‘ashei’, fétuques...
Contrairement à une idée reçue, le pollen de pin, bien repérable par son abondance et sa couleur jaune n’est que très faiblement allergisant.
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