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  • bonjour , le Potager des Fleurs ! ce site est dédié au jardinage , potager , fleurs , plantes , , et astuce de jardinage .notre devise le Potager Passions Fleur & soyez curieux . suivez nous sur le groupe Facebook du même nom .
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30 septembre 2020

Oyas

Bonjour, a tous comment réaliser un arrosage économique 

Les oyas : pour un arrosage économe et régulier

La grosse tendance de cet été 2020 en matière d'arrosage se focalise sur les oyas : ces jolies poteries à enterrer ont tout pour plaire puisqu'elles sont dans une matière naturelle recyclable et qu'elles permettent d'arroser tout en douceur, sans gaspillage, avec régulation, de façon souterraine. Voyons tous les avantages de cette technique d'arrosage économe, ainsi que ses points négatifs qui ne permettent pas son utilisation dans toutes les circonstances.

oyas pour arroser

Origine des oyas

Les oyas sont des jarres d'irrigation munies d'un couvercle. La terminologie du mot vient de l'espagnol olla qui se prononce oya et désigne un "pot" mais on trouve diverses appellations selon les pays : cápsulas porosas au Portugal, buried clay pot dans les pays anglo-saxons, etc.

L'utilisation des oyas pour arroser les petits jardins arides dans des zones où l'eau est une denrée rare relève d'une technique ancestrale qui remonte à deux millénaires au moins sans qu'on sache précisément déterminer l'origine géographique qui oscille entre la Chine, l'Afrique du Nord ou même l'Empire romain.

L'agriculture intensive en Occident qui s'est développée après la seconde guerre mondiale a donné également la tonalité des techniques de jardinage à savoir une utilisation systématique des produits phytosanitaires et un recours généreux aux arrosages aériens sans aucune préoccupation de la consommation d'eau.

Dans les années 1970, la permaculture s'est intéressée à ce système d'arrosage qui est en adéquation avec ses principes : une démarche responsable et équitable dans l'utilisation raisonnable des ressources de la nature, et respectueuse de l'Être humain.

Plus récemment, depuis quelques années, du fait de l'intérêt grandissant pour la permaculture sans doute, il n'existe plus un article, plus un propos ou une présentation des différents systèmes d'arrosage sans qu'il soit question des oyas.

Le principe de fonctionnement des oyas

Les jarres en terre cuite (argile), remplies d'eau et enterrées jusqu'au col, sont obligatoirement poreuses de façon que la terre qui les entoure puisse absorber l'humidité qui suinte de la poterie au fur et à mesure qu'elle s'assèche, par capillarité. Les racines bénéficient donc d'un arrosage microporeux sans gaspillage d'eau puisqu'aucune évaporation ne se produit en sous-sol.

Les oyas sont de différentes tailles allant de moins d'un litre pour les plantes d'intérieur à 10 litres pour une utilisation au potager. Il existe des volumes plus grands cependant ils deviennent alors difficiles à manipuler.

oya enterré

Avantages des oyas pour arroser le jardin

Les avantages des oyas sont indéniables en termes de préservation de la ressource en eau dont la consommation diminue au potager entre un arrosage classique goutte-à-goutte ou microporeux et un arrosage souterrain par oyas : le gain est de 30 à 40 %.

Normalement, moins d'adventices se développent puisque les graines en surface ne reçoivent pas d'arrosage et ne peuvent se développer par manque d'humidité. Moins de maladies cryptogamiques se développent puisque l'humidité est limitée et surtout, elle ne se trouve pas en surface ni sur les parties aériennes des plantes.

L'installation d'oyas ne dispense pas de pailler pour limiter l'évaporation et conserver l'humidité du sol exposé aux rayons brûlants du soleil.

Les corvées d'arrosages sont moins fréquentes puisqu'en général, un remplissage hebdomadaire suffit bien que cela dépende de la nature du sol, de la météo et des besoins des plantes plus ou moins gourmandes en eau.

Généralement les oyas enterrés résistent au gel à condition de les recouvrir d'un épais paillis par précaution et de ne surtout pas les laisser en terre avec de l'eau à l'intérieur.

L'arrosage par des oyats réussit particulièrement bien pour tous les légumes d'été qui sont écrasés de soleil et demandeurs d'eau au plus chaud de la saison estivale (tomates, aubergines, courgettes, poivrons, haricots, etc.), mais il n'est pas adapté aux légumes racines (carotte, navet, betterave, poireaux, oignons, etc.) qui ne sont pas forcément des légumes d'été.

Inconvénients des oyas comme technique d'arrosage

Les oyas en terre cuite ou céramique microporeuse sont souvent très beaux mais leur coût (10 à 35 € selon la contenance) est à la hauteur de cette esthétique, sans compter qu'ils sont fragiles et qu'ils peuvent se casser en cas de chute ou de choc.

Si vous avez un grand jardin, il faut prévoir de nombreux oyas ce qui les rend davantage destinés à des carrés potagers par exemple où un oya au centre irriguera environ 1m de diamètre, donc l'intégralité.

Si vous voulez faire un essai, commencez par tester l'oya dans vos pots de plantes d'intérieur avant de partir en vacances : ils sont jolis, enforme de poire colorée !


Sujet de binette et jardin. 

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29 septembre 2020

Calendrier saison

 

affiche_calendrier_saison_bd

Bonjour, voici le calendrier des fruits et légumes de saison.

Ce calendrier vous aideras a savoir les fruits et légumes de saison souvent en magasin sont vendu des legumes qui ne sont pas de saison, vous pourrez vous reportez a ce tableau.

Bonne soirée 😁

26 septembre 2020

dossi ' blog ! les mauvaises herbes

Les 10 pires mauvaises herbes du jardin !

Les jardiniers sont à l’affût des adventices qu’ils veulent éradiquer de leur terrain,  certaines se propagent très rapidement en étouffant le reste et méritent d’être supprimées afin de laisser la place à vos cultures. Voici donc une sélection des 10 pires mauvaises herbe du jardin !

chiendent, mauvaise herbe

Le chiendent

Le chiendent remporte sans doute la palme de la mauvaise herbe la plus connue : il s’agit d’une graminée vivace très invasive du fait de ses longs et profonds rhizomes traçants, très ramifiés qu’il est difficile d’anéantir puisque le moindre morceau de rhizome resté en terre va repartir.

Pour l’éliminer, ne pas utiliser de motoculteur ou de binette qui coupent les rhizomes mais griffer ou bêcher avec une fourche-bêche pour retirer les rhizomes dans toute leur longueur. Surveiller la germination qui repart en mars et en octobre.

Oxalis

Ressemblant aux feuilles de trèfles, les oxalis) deviennent facilement vivaces en produisant de nombreuses bulbilles qui contribuent à la dissémination de la plante.

Pour l’éliminer, il ne faut surtout pas biner ni bêcher au risque de faire éclater les bulbilles encore davantage qui recréeront chacune une nouvelle plante. Mieux vaut les arracher délicatement en veillant à ce que la tige ne se coupe pas pour bien récupérer les bulbilles.

chardon des champs (Cirsium arvense)

Chardon des champs

Tout petite déjà, le chardon des champs se reconnait à ses petits piquants bien visibles. Il ne faut surtout pas la laisser fleurir ce qui lui permet de disséminer un peu partout ses milliers de graines au gré du vent. D’autre part, plus elle grandit, plus ses racines deviennent profondes et drageonnantes.

Pour l’éliminer, il faut extirper le chardon avec une gouge ou l’arracher avec une bêche pour retirer toutes les racines. En effet, le moindre morceau restant en terre repart, c’est pourquoi le motoculteur est à proscrire ici aussi.

Egopode

Surtout rencontrée dans les sous-bois, ll ' égopode forme un couvre-sol difficile à supprimer du fait des longs rhizomes traçants très envahissants.

Pour l’éliminer, il ne faut pas non plus disperser et couper les rhizomes avec un motoculteur ou une binette, il convient plutôt de tenter de les retirer au maximum en utilisant une griffe ou une fourche-bêche.

Mouron rouge ou mouron des champs

Le mouron rouge comme le mouron des oiseaux (Stellaria media) sont des plantes annuelles qui s’incrustent facilement dans les jardins, avec leurs tiges rampantes. La floraison contribue également à la dispersion de graines.

Pour l’éliminer, il convient de l’arracher avant la floraison : heureusement, il n’est enraciné qu’en surface et s’arrache bien à la main ou avec une binette.

Renoncule rampante

Ce joli bouton-d’or, la renoncule est très vigoureux et se dissémine par ses stolons d’une redoutable ténacité dans les gazons humides, sans oublier que le vent contribue également à disperser ses graines.

Pour l’éliminer, il faut intervenir idéalement avant la floraison et enlever chaque rosette avec ses stolons en se servant d’une fourche-bêche.

Ronce

Vous aimez cueillir des mûres mais vous préférez aller vous balader plutôt que de les récolter chez vous ? Vous avez raison car les stolons de cette plante ligneuse, la ronce s’enracinent avec une facilité étonnante et une vigueur extrême.

Pour l’éliminer, arrachez à la bêche les jeunes plantules, et utilisez une pioche pour venir à bout des robustes racines des ronces plus anciennes ; vous devrez même renouveler l’opération dès que des repousses apparaitront.

Plantain

Ce plantain lancéolé se caractérise par ses feuilles lancéolées disposées en rosette et sa large racine. S’il n’envahit pas la pelouse ou les allées du jardin, tout va bien mais s’il se dissémine trop vous devrez le stopper.

Pour l’éliminer, vous devrez arracher sa racine imposante en utilisant un couteau désherbeur ou une gouge.

liseron des champs (Convolvulus arvensis)

Liseron des champs

Certains regretteront de devoir s’attaquer au liseron des champs qui a un certain charme lorsqu’il grimpe sur un grillage. Seulement, il faut savoir qu’il gagne de plus en plus en surface mais également sous la terre : ses racines sont extrêmement longues, ramifiées et profondes (jusqu’à plus d’1 mètre).

Pour l’éliminer, il faut régulièrement couper les tiges et arracher au maximum les racines. A force d’acharnement et de patience, le liseron jettera les armes !

Pissenlit

Le pissenlit devient une mauvaise herbe si votre gazon se transforme au printemps en magnifique champ de fleurs jaunes. Veillez à ne pas laisser fleurir ni monter en graines les pissenlits dont les graines se disséminent aisément avec le vent. Et ne laissez pas de morceux de racines, prompts à repartir.

Pour l’éliminer, avec une gouge ou un couteau désherbeur, vous devrez extraire la racine. Sinon, vous pouvez en faire votre salade lorsqu’il est jeune !

 

Les mauvaises herbes : pas toutes si mauvaises !

L’étude des mauvaises herbes, la malherbologie, est une science inventée au milieu du XIXème siècle par James Buckman, pharmacien chimiste anglais et Thilo Irmisch, botaniste allemand. Pour la première fois, la morphologie des mauvaises herbes était décrite. Toutefois, aujourd’hui, l’approche a évolué et elle permet de distinguer les herbes amies des herbes indésirables.

mauvaises herbes comme le pissenlit

Les termes adventice, qualifiant les herbes poussant à un endroit où elles ne sont pas souhaitées, ou mauvaise herbe, expression surtout utilisée en agriculture lorsqu’une plante pousse accidentellement dans une culture, sont tous deux communément utilisés.

Les bonnes "mauvaises" herbes

Certaines "mauvaises" herbes participent à la préservation de la biodiversité en servant de gîte à la faune utile comme les insectes pollinisateurs qui peuvent se nourrir du nectar de celles qui fleurissent tôt en fin d’hiver ; d’autres nourrissent les oiseaux avec les graines ou baies qu’elles produisent et certaines enfin doivent leur existence uniquement à des mauvaises herbes bien précises :

  • plantes qui attirent les insectes pollinisateurs : marjolaine, origan, pissenlit, berce, chicorée sauvage, bardane, lierre, eupatoire, lamier, bourdaine
  • plantes qui attirent les insectes auxiliaires : centaurée, fenouil, ortie, lierre, pâquerette…
  • plantes nourrissant les oiseaux : sureau, lierre, graminées, lierre, aubépine, renouée, plantain…
  • plantes insecticides : tanaisie, fougère aigle…
  • plantes servant à des préparations soignant d’autres plantes : consoude, orties, soucis…
  • plantes bonifiant le sol : rumex, trèfle, fabacées…
  • plantes médicinales qui soignent : sauge, bouillon blanc, bleuet, chélidoine…
  • plantes ornementales qui sont jolies : pavot, bleuet, campanule, nigelle, pied d’alouette, scabieuse, lierre…
  • plantes comestibles : pissenlit, cardamine, ail des ours, fenouil, pourpier, ortie, jeunes feuilles de pâquerettes…

Les mauvaises herbes à surveiller

Certaines mauvaises herbes sont à craindre du fait de leur caractère expansif ; elles sont donc à éliminer dès qu’elles pointent le moindre bout de tige : oxalis, chiendent, armoise, bardane…

Surveillez aussi celles qui se développent plus vite qu’il ne vous faudra de temps pour programmer leur désherbage : chardon, renoncule rampante, prêle, liseron, ronce, sans oublier l’ambroisie qui, en plus, est extrêmement allergisante ou le datura et la brione dioïque particulièrement vénéneuses.

Comment se propagent les mauvaises herbes ?

Les mauvaises herbes sont particulièrement ingénieuses, elles se sont adaptées à nos pratiques culturales de mille façons : pour échapper aux outils qui travaillent la terre en surface, leur système racinaire se développe encore plus profondément (liseron), pour passer inaperçues, elles se fondent au milieu de plantes ressemblantes (le chiendent dans le gazon), pour survivre aux désherbants, elles résistent ou séparent leurs rhizomes afin d'éviter que toute la plante soit touchée, pour se multiplier plus efficacement, elles profitent du motoculteur qui coupe les racines comme autant de boutures (renoncule rampante, chiendent) ou elles germent toute l’année en produisant des quantités de graines (mouron), etc.

désherber en gardant des espaces naturels

La nature est bien faite, comme on dit !

Désherber : oui, mais avec discernement

Le désherbage doit être fait, bien sûr, à proximité de la maison, pour des raisons esthétiques et d'entretien soigné, ou au potager pour éviter que les mauvaises herbes concurrencent trop les plantations, se ressèment spontanément, propagent des maladies ou entretiennent une humidité excessive.

Mais, il est tout à fait judicieux pour la biodiversité de conserver des secteurs de votre jardin, plus naturels, tout en gardant un œil sur les adventices les plus encombrantes (ronces, chardon, rumex…).

N’utilisez jamais de désherbants chimiques : les dégâts qu’ils provoquent sur la santé et l’environnement sont catastrophiques et à l’échelle d’un jardin, il est tout à fait possible de s’en passer en préférant des alternatives naturelles ou manuelles

 

 

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24 septembre 2020

plumbago du cap

bonjour , a tout le monde le sujet de la plante qui nous intéresse ce soir elle est grimpante non rustique et d ' un bleu intense superbe
 
🌺 Plumbago du Cap 🌺
( PLUMBAGO AURICULATA )
 
  • origine : Afrique du Sud
  • plantation : au printemps
  • floraison : printemps & été
  • hauteur de : 6 m
  • ma couleur : bleu, bleu mauve, blanc
  • exposition : au soleil ☀️☀️
  • rusticité : NON rustique +1°C 🏠🏠
  • humidité du sol : sol frais et bien drainé 💦💦
  • type de sol : sol riche , humus , terreau , acide
  • utilisation : jardinière , treillage , pergola
  • p'tites bêtes et maladies : Les cochenilles, les aleurodes, les araignées rouges sont à craindre surtout si le plumbago est en serre.🐌🐌🐌
 
  • et tu ' savait ! : Il existe une quinzaine d'espèces au total
Ses fleurs aplaties à 5 pétales, à long tubes, réunies en grappes et compactes de 10 à 15 cm de diamètre sont d'un bleu soutenu à un bleu presque blanc suivant les variétés.
Cette plante aime le soleil : bien exposée, elle fleurira du printemps à l'automne
Le plumbago est populaire dans tous les jardins à travers le monde, en Inde, il était déjà cultivé au 18e siècle comme ornementale. C’est une plante facile à vivre, que ce soit en pot ou en pleine terre. De croissance rapide, elle fleurit généreusement toute la belle saison.

Sa culture est facile : le plumbago aime la chaleur et se développe rapidement avec d’importants arrosages durant la période de croissance. Peu difficile sur le type de terre à sa disposition, la dentelaire demande avant tout une terre riche, enrichie de compost chaque année, ou avec un apport d’engrais régulier pendant la croissance. Rien ne permet aux branches de s’accrocher, elles doivent être palissées manuellement avec des petites ligatures sur le support.

Le plumbago peut être cultivé en bac dans une véranda toute l’année, où installée au soleil à l’extérieur en été et rentrée à l’abri du gel en hiver. En hiver, les arrosages sont fortement diminués.

 
 
 

plumbago du cap7

plumbago du cap6

plumbago du cap5

plumbago du cap4

plumbago du cap3

 

 

 

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22 septembre 2020

Composteur

Bonjour,

Le jardin produit quantité de résidus : feuilles morte, déchets de tonte et de taille. Les allers-retours à la déchetterie pour s'en débarrasser ne contribuent guère au respect de l'environnement utilisant un trajet de voiture donc demission de gaz... Nos cuisines aussi regorge de dechet compostable épluchures de légume, café moulu ou dosette souple et sachets de thé ....

Comment fonctionne un composteur de jardin?
Choix d'un composteur dans une jardinerie

Difficulté

Le compost demande la maîtrise de quelques tours de main pour obtenir un produit efficace qui viendra nourrir le jardin toute l’année.
Trop sec ou humide, mal décomposé, très malodorant… souvent, le compost est raté ! Quelques règles doivent être suivies pour le composer. Puis surveiller son évolution toute l’année.

Fabriquer ou choisir un bac à compost

La fabrication du compost commence par la construction d’un bac, de préférence muni d’un couvercle pour protéger les résidus organiques des intempéries, mais sans fond, car il est indispensable que ces résidus soient au contact du sol. Il existe, dans le commerce, des modèles en kit, faciles à monter et d’un coût modéré. Un composteur de 1 m³ suffit pour une surface de 500 m².

Que faut-il mettre dans son composteur ?

On y déverse les épluchures de la cuisine et les déchets organiques du jardin après les avoir fragmentés en morceaux. À cette fin, mieux vaut s’équiper d’un bon broyeur électrique.
Le compost est de meilleure qualité si l’on alterne les couches de déchets secs et mouillés, verts et bruns, et si l’on mélange chaque couche avec la précédente. Il est conseillé d’ajouter un peu de terre, d’arroser pour empêcher son dessèchement et d’apporter de temps en temps du purin d'ortie.
Non, rien de compliqué pour le débuté un petit sac de terre et en avant on met ce que lon a en dechet vert et de cuisine a par certaine exception, je ferais une liste a la fin.

Combien de temps faut-il pour faire du compost ?

L’amendement est prêt au bout de 4 à 6 mois, parfois un peu plus longtemps. Il ressemble alors à du terreau.

Quelle est la différence entre un compost et un terreau ?

Le compost et le terreau sont tous les deux issus de la décomposition de matières organiques végétales ou animales. Mais le terreau est un type particulier de sol meuble, très riche en humus, dans lequel il est possible de cultiver directement un grand nombre de végétaux, notamment les semis et les jeunes plants.
Le terreau que l’on achète dans le commerce est composé d’un fort pourcentage de tourbe. Il n’a pas grand chose de commun avec celui qui se forme sous le couvert des arbres en forêt ou que l’on peut obtenir par la décomposition d’une grande quantité de feuilles mortes ou de fumiers.
Le compost résulte de la décomposition d’un mélange équilibré de déchets verts et bruns provenant du jardin et de la maison. Il n’est pas utilisé pur pour cultiver des végétaux, mais il est ajouté en surface pour améliorer et enrichir la terre dans le jardin ou les potées et jardinières. Ce n’est pas un support de culture, mais plutôt un amendement et un fertilisant.

Le bon emplacement pour le composteur

Choisir un coin du jardin au soleil pour installer le composteur qui doit contenir deux bacs, l’un recevant le tas en cours de compostage, l’autre, celui qui donnera le compost de l’année prochaine.
L’accès doit être dégagé et permettre ainsi de retourner l’ensemble des matières à l’aide d’une bêche.
Les déchets organiques sont attaqués en premier par les bactéries, elles-mêmes stimulées par la montée de la température. Elles digèrent la chlorophylle tout en stérilisant des germes nocifs pour les humains et des graines de plantes adventices.

Suivre le bon déroulement du compostage

Deux ou trois semaines après la mise en route, examiner l’aération et le taux d’humidité du tas.
  • S’il sent l’oeuf pourri, c’est qu’il manque d’air et contient trop de matières vertes. Le retourner.
  • À l’inverse, une absence d’odeur signale sûrement un manque d’eau : les déchets sont fossilisés, le processus est figé. Arroser !
Après dix semaines, la chaleur baisse et un feutrage blanc apparaît (sous l’effet des champignons qui s’en prennent à la lignine du bois). Puis les cloportes, nématodes et vers Eisenia foetida finissent le travail. Ils ingèrent les matériaux et leurs propres déchets donnent le compost.

Au bout de six à douze mois, le compost perd une partie de son activité microbienne. Il est bon à être utilisé par épandage, ou plus tard comme substrat de plantation. Il est fertilisant par ses matières organiques et améliore la structure du sol. Il permet une meilleure rétention de l’eau. Les plantes mieux nourries sont plus résistantes.

Trucs et astuces pour réussir son compost

Trucs et astuces pour réussir son compost
Il est primordial de hacher les végétaux en tronçon de 15 cm environ, pour une mise en décomposition plus rapide. Faire de même avec les déchets secs. Si besoin, les  humidifier.
Puis faire des couches alternées de déchets bruns et verts.
Épluchures, tailles de végétaux, purin, gazon, tout est bon dans les déchets verts, bourrés d’azote, excellents pour la croissance des plantes ! Ajouter de la consoude ou des orties pour stimuler la décomposition. Ils contiennent aussi du carbone rapidement assimilable.
Équilibrer avec des déchets "bruns", riches en carbone. Incorporer des tiges sèches, sachets de thé, foin, marc de café et feuilles mortes mises en sac à l’automne, dans un rapport de 40 % de vert pour 60 % de brun.
Un compost mûr dégage une odeur de sous-bois, son aspect est grumeleux.
Ne pas l’enfouir en profondeur, mais le griffer car ses micro-organismes ont besoin d’air.
Mélanger régulièrement et arroser de temps en temps afin de soutenir l'activité des micro-organismes.
Utiliser le compost pur comme paillage au pied des vivaces et des légumes gourmands.
Épandre le compost bien mûr à l’automne ou au début du printemps pour profiter de son effet à long terme.
Un point sur que peut on y mettre :

Composter les matières vertes, molles et humides (riches en azote)

  • Épluchures et déchets de fruits et légumes. Les épluchures de bananes et les agrumes peuvent également aller au compost. Contrairement à ce qui se dit régulièrement, ces dernières n'acidifient pas le compost. (on evite peau de melon et agrume)
  • Marc de café avec le filtre en papier. Les pads en papier peuvent également être mis au compost. On les déchire d’abord, afin de permettre une décompositionplus facile.
  • Sachets et feuilles de thé. Sauf les sachets en matière synthétique qui ne se compostent pas.
  • Fleurs fanées
  • Tontes de gazon. Elles sont toutefois difficiles à composter. Riches en eau et en azote, elles se tassent facilement ce qui empêche une bonne circulation de l'air et provoque de mauvaises odeurs. Pour éviter cela, mieux vaut d’abord laisser sécher l'herbe sur place avant de l'incorporer au compost. Cela permet à l'humidité de s'évaporer et de composter un matériaux plus sec.
  • Végétaux frais (feuilles, plantes de jardin, etc.). Certaines feuilles (noyer, chêne, laurier-cerise, etc.) sont plus coriaces et contiennent des tanins qui ralentissent le processus de décomposition. Pour activer leur décomposition, on passe la tondeuse dessus pour les déchiqueter. On peut aussi en faire un tas spécifique et laisser faire la nature pour réaliser un terreau de feuilles (3-4 ans).
  • Résidus de récolte du potager (trognons, fanes, pieds fanés, éclaircies...).
  • Mousses végétales
  • « Mauvaises » herbes. Si elles sont montées en graines, il faut les tremper dans l'eau durant 48 heures avant de les introduire au cœur du compost. Ces graines vont ainsi germer dans le compost (et non dans le jardin), et/ou être détruites par la chaleur du compost. La consoude et l'ortie sont deux bons activateurs de compost. À l’inverse, certaines herbes de type « racines » (chiendent, pissenlit, etc.) sont très résistantes (même jusque 60 C°). Idéalement, on les laisse d’abord sécher avant de les composter.
  • Fientes de volaille
  • Papiers, cartons et tissus cellulosiques. Par exemple les mouchoirs en papier, essuie-tout, feuilles de papier journal où on a épluché des légumes, etc. On évite toutes les parties colorées qui peuvent contenir des métaux lourds.
  • Bois de taille et broussailles. Ils ne se décomposent bien qu'après broyage ou s'ils sont coupés finement.
  • Copeaux et frisures de bois. En petites quantités uniquement. On proscrit les bois traités ou peints.
  • Paille 
  • Fleurs fanées, foin
  • Tiges et feuilles sèches
  • Litières de petits animaux herbivores : lapin, cobaye, etc.
  • Emballages avec le label « OK Compost HOME »
  • Écorces broyées
  • Les fumiers de cheval, lapin, chèvre, etc. sont déjà équilibrés (carbone/azote) et se compostent donc très bien !

 

 Matières compostables avec précaution

  • Coquilles d'œufs et os. Ils peuvent être mis au compost mais ils se décomposent lentement. On évite donc d’en mettre en trop grosse quantité et, si possible, on les écrase au préalable.
  • Résineux. Ils ne rendent pas le compost acide, contrairement à certaines croyances. Mais comme ils contiennent des inhibiteurs de croissance (qui ralentissent ou empêchent la croissance des plantes), on ne dépasse pas la proportion de 10 à 15% de ces matières dans le compost.
  • Restes alimentaires cuits. Seulement en petite quantité et bien enfouis au centre du compost, là où ça chauffe le plus.
  • Pain. On l'humidifie bien avant de le mettre au compost et on évite d’en mettre en trop grande quantité. Plutôt que de mettre son pain rassis au compost, on peut en faire de la chapelure, du pain perdu…
  • Plantes malades. On les incorpore uniquement au centre du compost, là ça chauffe le plus, afin de détruire les pathogènes.
  • Cendres de feu de bois. C'est un engrais minéral riche en potasse, phosphore, chaux et oligo-éléments. Il faut toutefois l'incorporer en petite quantité (maximum 3 kg/m³ environ).
     

 Matières non compostables ou à éviter

  • Huiles et graisses alimentaires
  • Cendre de charbon de bois (après un barbecue)
  • Bois de menuiseries et bois traité
  • Poussières d'aspirateur
  • Matières synthétiques
  • Journaux avec couleurs, périodiques illustrés
  • Litières de chats en argile
  • Terre et sable (sauf en petites quantités)
  • Chiffons et textiles
  • Litières et excréments de chats et chiens. Vu la présence possible de parasites et de germes pathogènes transmissibles, on évite de les composter à domicile. La température du compost doit absolument être partout supérieure à 55°C, ce qui est rarement le cas dans un compost de jardin…
     

 

Bonne soirée a tous !

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21 septembre 2020

astuces & conseils

La coccinelle, un insecte des plus utiles au jardin

Les jardiniers souhaitant éviter l’utilisation de pesticides pour lutter contre les pucerons et autres nuisibles ont à disposition des solutions naturelles non nocives, à savoir les auxiliaires de jardin. La coccinelle se trouve en tête de liste des insectes capables d’éradiquer efficacement les parasites.

cocci

coccinelle mangeuse de pucerons

Les dégâts des pucerons dans votre jardin

Les jardins sont généralement des nids à parasites. Au rang des nuisibles les plus redoutés par les jardiniers figurent les pucerons. Appartenant à la famille des aphididés, ces petites bêtes se déclinent en plus de 4000 espèces. Elles sont généralement de couleur bleu, vert, noire, brun ou rouge et font entre 1 et 4 mm de long. Les pucerons sont dotés d’une sorte de pièce buccale qui leur sert à aspirer la sève des plantes. Ils sont aussi à l’origine de la production de miellat, une substance favorisant l’apparition d’un champignon, et surtout attirant les fourmis qui colonisent donc les mêmes plantes que les pucerons. Du point de vue esthétique, ces nuisibles entraînent également la déformation des feuilles.

Par le passé, la seule solution efficace et radicale privilégiée par les jardiniers pour venir à bout de ces parasites consistait à utiliser des pesticides. Toutefois, depuis que les jardiniers ont pris conscience de la pollution que ces produits chimiques entrainaient durablement sur notre environnement, les vieilles recettes et combines du jardinage d'autrefois refont surface et privilégient les méthodes de lutte naturelles.

L’efficacité des coccinelles pour lutter contre les pucerons

Désormais, bon nombre de jardiniers optent pour l’utilisation d’auxiliaires de jardins à l’instar des coccinelles. Dans la lutte biologique, ces insectes sont beaucoup plus efficaces que les solutions chimiques inventées par l’homme. D’ailleurs, les pucerons deviennent aujourd’hui de plus en plus coriaces, au point qu’ils parviennent à résister aux pesticides. En ayant recours aux coccinelles, les jardiniers sont certains de garantir la santé et la croissance de leurs plantes.

L’avantage est qu’elles sont particulièrement voraces. Une coccinelle peut consommer quotidiennement jusqu’à 100 pucerons. Les larves (ci-dessous) sont encore plus insatiables. Elles peuvent manger jusqu’à 150 pucerons lorsqu’elles atteignent le quatrième stade de leur développement. Autant dire que les pucerons n’ont aucune chance. D’autres avantages peuvent être attribués aux coccinelles.

Larve de coccinelle

Par exemple, celles-ci ne véhiculent aucune maladie et ne piquent pas. De plus, leur régulation s’effectue en fonction du nombre de pucerons dans le jardin. Quand ils sont nombreux, la population de coccinelles augmente automatiquement.

Comment attirer les coccinelles dans votre jardin ?

Pour attirer les coccinelles dans le jardin, la technique consiste à supprimer l’utilisation des pesticides. Ensuite, il est conseillé de privilégier une flore riche et naturelle dans le jardin.

La fève et la capucine font partie de leurs plantes préférées. En les cultivant dans votre enclos, vous êtes certain d’attirer les jolis insectes rouges à pois noirs. Il est également recommandé de planter certaines espèces de fleurs comme l’absinthe, la bourrache, la centaurée ou l’anthémis ; les coccinelles en raffolent. Si toutefois vous souhaitez gagner du temps, il est possible d'acheter des larves de coccinelles (photo) ou des coccinelles adultes, soit sur internet, soit dans les magasins de jardinage.

Les différentes coccinelles

Les lâchers de larves de coccinelles qui se sont faits dans les années 1990 étaient celles de coccinelles asiatiques (Harmonia axyridis). Or, elles constituent une véritable menace pour les espèces locales qui n'ont plus assez de nourriture et dont elles dévorent les larves. En outre, elles se reproduisent à vitesse grand V ce qui les classe parmi les espèces invasives écologiquement redoutables. On les reconnait à leur taille plus importante (jusqu'à 1 cm de long) et à leur couleur variable comportant souvent beaucoup de points (photo ci-dessous).

coccinelles asiatiques (Harmonia axyridis)

Les espèces indigènes sont soit Adalia bipunctata, dite "à deux points", soit Coccinella septempunctata, "à 7 points". Il existe aussi une coccinelle jaune à points noirs, Propylea quatuordecimpunctata, "à 14 points" ou coccinelle à damier.

 

 

le Potager des Fleurs !   le Blog 

20 septembre 2020

dossi ' blog ! l'ortie

bonjour , a vous tous , et merci de nous suivre pour ce premier sujet qui sera en fait un   dossi ' blog !
pour la première dossier en DUO Marina & Jean-Mi

 l ' Ortie  ( Urtica dioica ) 

Marina
Le purin d’ortie Le purin d'ortie est une préparation fort utile au potager ou au jardin d'ornement tant par ses qualités d'engrais naturel que d'antiparasite. Il mérite bien son nom à cause de l'odeur putride qu'il dégage, sa fabrication ne s'avère pas complexe du tout, et les résultats sont reputé. L'ortie est une plante qui s’avère utile au jardin plus particulièrement le purin d'ortie qui a deux usages essentiels. - Riche en azote, il et donc un engrais efficace, qui stimule la croissance des plantes et les renforce contre certaines maladies. Ensuite, il présente un caractère répulsif face aux pucerons et aux acariens. - Et c’est un bon activateur de compost. Le première de c’est utilité est surtout d'être un produit naturel, et comme il faut ce passer des produits de synthèse et chimique cela aide a revenir au méthode de nos anciens. Préparation du purin d'orties • Cueillez des grandes orties qui ne soient pas encore montées à graines, en vous munissant de gants épais et en portant des manches. (sinon bah vous connaisez la sentence des orties) • Hachez grossièrement le produit de cette récolte, et mettez-le dans un bac en plastique ou en bois mais pas en metal. Dosage Ajoutez 10L d'eau pour chaque kilo d'ortie fraîche (ou 100g d'orties sèches). Couvrez le bac et veillez à mélanger tous les 2 jours. Tant que de petites bulles apparaissent lorsque vous brassez, c'est que la fermentation n'est pas achevée. Celle-ci dure d'une à 2 semaines selon la température ambiante (plus rapide s'il fait chaud). Utilisations du purin d'orties Si vous répandez ce purin à l'arrosoir, une filtration grossière est suffisante. Du coup, à cause des résidus végétaux encore présents, la conservation n'est pas possible. Si vous souhaitez utiliser un pulvérisateur, ou désirez conserver votre production plusieurs semaines, alors une filtration fine est nécessaire. ( filtrer avec un linge par exemple). Attention, le produit obtenu est très concentré ! Si vous avez la main lourde, diluez-le à nouveau. Contre les pucerons, on conseille notamment une seconde dilution de 1 pour 10 (1l de préparation dans 10l d'eau).
jean-Mi

l ’ortie , une formidable mauvaise herbe !

L’ortie (Urtica dioica), du fait de ses poils urticants, est qualifiée de mauvaise herbe, alors qu’elle dispose non seulement de propriétés médicinales mais également de vertus dopantes pour les plantations du jardin sans oublier qu’elle se consomme également en cuisine.
Une herbe bénéfique à garder sous la main en prenant soin de la ramasser dans des secteurs non pollués ! Faites-là sécher (feuilles et racines) : elle perd alors ses propriétés urticantes.

La plante vivace urticante, base du purin d’ortie

Urtica dioica est une plante vivace aux tiges bien droites et aux feuilles opposées très dentées, qui pousse dans les terrains abandonnés, les décombres, le long des chemins, surtout si la terre est riche en azote. Dotée de rhizomes, l’ortie n’a aucun mal à rapidement coloniser des espaces. Son nom s’explique aisément puisqu’elle est dioïque, c'est-à-dire que les fleurs verdâtres en grappes situées à l’aisselle des feuilles sont mâles ou femelles selon les pieds.
Du haut du mètre qu’elle peut atteindre, l’ortie est entièrement couverte de poils qui forment des petits tubes de silices se brisant au moindre frottement, laissant s’immiscer sous la peau un liquide allergisant riche en histamine, entrainant cette sensation de brûlure bien connue de tous accompagnée de petites boursouflures rougeâtres.

Les vertus médicinales de l’ortie

Les feuilles d’orties se révèlent intéressantes comme anti-inflammatoire contre les douleurs rhumatismales, l’arthrite et l’inflammation des voies urinaires, et même en prévention de la formation de calculs rénaux puisque la plante est diurétique mais également tonique et détoxifiante.
Les rhizomes se montrent, en outre, efficaces dans le traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate.
L’ortie a également des vertus astringentes utilisées contre les règles abondantes, les saignements de nez, la diarrhée.
En tant que dépurative, l’ortie vient au secours des dermatoses telles que l’eczéma, le psoriasis, les dartres et même l’acné des peaux grasses. Elle améliore la vigueur des cheveux mais aussi des ongles.
L’ortie se présente et s'utilise de différentes façons :
  • en infusion : 2 cuillères à soupe de feuilles d’ortie séchée / 150 ml (4 tasses maximum / jour) en laissant infuser 10 mn,
  • en décoction : 30 à 40 g de racines d’ortie / 1 litre (3 tasses maximum / jour) en faisant bouillir 5 mn et en laissant infuser 10 mn,
  • en gélules, extraits ou teinture-mère, selon les indications du pharmacien.

L’ortie dans la cuisine

Les nutritionnistes reconnaissent aux feuilles d’orties riches en protéines complètes, équilibrées en acides aminés, la même valeur nutritionnelle que la viande. Elles contiennent aussi beaucoup de vitamine C, de calcium, de fer, de provitamine A et de sels minéraux. A la différence des épinards, elle ne contient pas d’oxalates.
Pour la cuisiner, n'utilisez que des jeunes pousses d’orties, les plus tendres, à la saveur délicate : vous pourrez en faire une soupe, les mélanger à des épinards, en préparer un pesto ou les ajouter crues à un mesclun de salade.
Le reste de la plante pourra être mis à sécher sur un drap au soleil, de sorte que le processus aille vite. Ensuite, vous pourrez détacher les feuilles des tiges, muni d'une paire de gants bien sûr ! Et vous émietterez les feuilles qui pourront être conservées, pratiquement réduites en poudre, dans un bocal hermétique. Elles s'utilisent sur les pizzas, les crudités, dans la pâte à pain ou la vinaigrette afin de profiter de leur richesse nutritionelle.

Lamier (Lamium) ou ortie blanche

Le lamier (Lamium) est assez proche des orties avec lesquelles il partage les mêmes tiges carrées et les feuilles dentées identiques. Celles-ci sont un peu ridées, opposées, avec parfois des marques colorées, mais elles ne piquent pas.
Des épis de fleurs à deux lèvres apparaissent à l'aisselle des feuilles, en mai-juin, allant du blanc au pourpre en passant par le rose.Elles ont des vertus adoucissantes et astringentes.
Le lamier qui est rustique pousse naturellement dans les taillis dégagés, les bords de chemins et les bois humides, mais au jardin, il fait un joli couvre-sol surtout grâce à son feuillage.

Des orties au fond du trou de plantation : un geste inutile

Un jardinier internaute vous explique pourquoi : Lorsque les végétaux sont dégradés par les décomposeurs et les bactéries, ils libèrent de l’ammoniaque, un dérivé de l’azote. Les orties riches en azote, en libèrent de grandes quantités. Cet ammoniaque n’est pas la forme assimilable telle quelle par nos légumes, il faut qu’il soit dégradé en nitrites puis en nitrates. C’est sous le stade nitrate que les plantes assimilent préférentiellement l’azote (excepté quelques plantes associées à des bactéries comme les légumineuses).
Or, toutes ces transformations (décomposition du végétal et transformation de l’ammoniaque en nitrites, puis de nitrites en nitrates) ne se font que par des organismes aérobies (qui ont besoin d’oxygène). Ainsi, lorsqu’on enterre profondément les feuilles d’orties, elles se retrouvent dans un milieu privé d’oxygène et donc sans organismes aérobies.
La dégradation est alors très mauvaise et ne conduit pas à une libération de nitrates bénéfiques à nos tomates. Pire, les orties fermentent et peuvent même causer des dommages aux racines

l'ortie constitue une niche écologique importante pour de nombreux insectes qui y trouvent un lieu de ponte, mais aussi le gîte et le couvert. Elle est l'hôte de plusieurs espèces de papillons qui sans elle, ne fréquenteraient pas votre jardin ! Des études ont aussi prouvé que l'ortie attire les pucerons et leurs prédateurs que sont les coccinelles et les cantharides.

Si vous laissez un petit coin dédié aux orties non loin de vos cultures celles-ci seront moins attaquées par les insectes parasites. L'ortie est donc un très bon outil dans la lutte raisonnée contre les pucerons.

 

Orties et papillons une association vitale

 

papillons

 

 

L'ortie propose le gîte et le couvert à une trentaine d'espèces de papillons qui ne peuvent survivre sans sa présence. La préserver au jardin est donc la meilleure solution pour les attirer chez vous ! N'oubliez pas non plus que cette plante possède des vertus médicinales, alimentaires et phytosanitaires importantes. Mais revenons à nos papillons, qui pour certaines espèces, ne pondent que sur ou au revers des feuilles d'orties. Les chenilles s'y développent ensuite en se nourrissant des feuilles et les adultes trouvent même du nectar à l'intérieur des corolles.

De leur côté, les espèces d'orties dioïques sont pollinisées grâce aux papillons qui assurent ainsi la fécondation des fleurs femelles par les fleurs mâles qui ne sont pas présentes sur la même plante.

 

 

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l'ortie blanche

 

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le Potager des Fleurs !  le blog 
20 septembre 2020

Présentation côté jardin potager

 

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Bonjour, 

Petite présentation je suis marina je vais m'occuper du potager sur ce blog.

Je ne suis pas professionnel juste passionné par le potager faire mes semis, planter, récolter les légumes récupérer les graines pour pouvoir recommencer le cycle

Je n est pas toutes les réponses à toutes les questions évidemment mes je peux vous guider sur ce que je connais.

Le 1 er du mois je ferais un rapel du calendrier des fruits et légumes de saison.

Je vois dit bonne soirée et au plaisir de vous aider. 😁

 

 

18 septembre 2020

bonjour , a tout le monde petite présentation de

bonjour , a tout le monde petite présentation de ce Blog !

Marina HS & Jean-Mi Dm 

ce blog que nous vous avons préparés est la suite logique du groupe Facebook , bien sur les nouveautés , les surprises , les sujets complets en compléments du groupe       www.facebook.com/groups/lepotagerdesfleurs/

 

l ouverture officielle est le 20/09 à 20 h pour Marina   & 20h20 pour jean-mi

 

allez à dimanche a tout le monde et ont oublient pas , je vous surveille faitent gaffe 🤣🤣🤣🤣

soyez curieux .

 

 

le Potager des Fleurs ! le Blog

 

 

 

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17 septembre 2020

Ont arrivent !!!!

Bonjour ,  a vous  oui ont arrivent dimanche et ouais à 20h et ouais  , soyez curieux. Allez bises  et à dimanche. 20h 

Je te jure 😉😉

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